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Le nouveau cinéma argentin
Projection de La Ciénaga de L. Martel au Centre culturel français
Publié dans Le Maghreb le 07 - 02 - 2007


C'est un film qui date de 2001, donc pas tout à fait neuf, mais qui est considéré par les critiques comme étant une référence pour le nouveau cinéma argentin. La Ciénaga, une œuvre signée Lucrecia Martel, sera aujourd'hui à partir de 18h à l'affiche du Centre culturel français. La projection sera suivie d'un débat avec le représentant de l'ambassade d'Argentine à Alger, Javier Andrès. Le débat portera essentiellement sur le cinéma contemporain en Argentine et en Amérique du Sud. Premier long métrage de Lucrecia Martel , La Ciénaga a remporté dès sa sortie, plusieurs distinctions dont, le Prix du meilleur premier film de Berlin en 2001, le Prix du meilleur premier film - Rencontres cinéma d'Amérique latine Toulouse 2001, le Grand prix et Prix de la critique - Festival de Sundance. Le récit de ce long métrage est un peu atypique. Il s'agit de relations domestiques entre mère, enfant, époux et entourage familial proche. C'est au cœur de l'Argentine que se déroulent les événements de ce film, en plein mois de février où la chaleur étouffe. Film rural par excellence, le décor de La Ciénaga est planté à Mandragora dans le village de Rey Muerto. Un espace où l'on cultive la mandragore, une plante utilisée comme sédatif. Dans les montagnes, quelques terres sont inondées. Ces marécages sont des pièges mortels pour les animaux aux empreintes profondes et des foyers idéaux pour la vermine. Ici, c'est une propriété rurale où l'on récolte et fait sécher des poivrons rouges . Mecha, personnage principal du film, la cinquantaine bien sonnante, ne trouve rien d'autre à faire contre son ennui que de noyer ses heures dans l'alcool. Elle a quatre rejetons, et son époux est absent. En revanche, sa cousine, Tali qui vit à quelques lieux de chez elle, en plein dans la Ciénaga, semble plus chanceuse. Elle a, également, quatre rejetons mais un mari aimant. Deux accidents réuniront ces deux familles à la Mandragora où elles tenteront de survivre à un été torride. Celles-ci devront surmonter les épreuves qui se présentent à elles. Avec La Cienaga, Lucrecia Martel offre une œuvre dans la lignée du nouveau cinéma argentin où la vie quotidienne et l'utilisation de décors naturels tendent à dévoiler la poésie au sein de l'ordinaire. On assiste, ainsi, au délitement de familles oisives au bord d'une piscine nauséeuse. L'ambiance glauque, qui met très mal à l'aise devient vite insupportable. Lucrecia Martel s'exerce à la réalisation pendant son adolescence où elle ne cesse de filmer sa nombreuse famille. Elle ne se sent pas pour autant attirée par le cinéma et quand en 1986, elle part à Buenos Aires elle s'inscrit dans un cursus de sciences de l'information et de la communication. Cependant, elle continue à utiliser sa caméra et c'est ainsi qu'elle réalise quelques courts métrages dont Rey Muerto en 1995, qui fut récompensé dans des festivals internationaux. Cette expérience l'amène à réaliser des documentaires et des programmes pour les télévisions argentines, de 1996 à 1999. Elle réalise, notamment un programme pour enfants devenu plus ou moins culte à Buenos Aires en raison de son humour noir. En 2004, Lucrecia Martel réalise un long-métrage dramatique : La Nina Santa, en compétition au 57e festival de Cannes .

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