Dans le cadre de la mise en œuvre du plan qualité, Odit France, un organisme français de notoriété mondial spécialisée, dans les études, les expertises et le développement touristique en général, s'est engagé à prêter une assistance technique au département de M. Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme. Hier, le premier responsable du secteur a présidé une rencontre au siège de son département, à l'issue de laquelle ont été présentés les résultats de la 2e phase de l'étude marketing et la 3e phase de l'étude portant sur les préconisations et appui à la définition de la stratégie marketing du tourisme algérien. Ainsi, M. Rahmani a présenté quelques points culminants recommandés par ledit bureau d'études. Tout d'abords, a-t-il dit, «il faut cerner les segments du marché touristique en Algérie». Dans ce contexte, il a cité deux produits touristiques que recèle pleinement notre pays et qui peuvent être exploités, à savoir le tourisme balnéaire et saharien. Selon lui, pour le premier, le touriste recherche l'authenticité et des infrastructures de moyenne gamme alors que pour le second, le client préfère l'aventure, donc il n'a pas besoin d'être hébergé dans des hôtels modernes, le client désire retrouver réellement le désert et se rapprocher de la nature. Les suggestions fournies par Odit France dans le cadre de la relance du tourisme en Algérie, vise à privilégier, pour le tourisme balnéaire, la réalisation de campings de troisième génération dotés de toutes les commodités nécessaires. Alors que pour le désert, on propose de réaliser des résidences légères. Le ministre a également recommandé un partenariat entre l'Onat, l'ONT et les agences de voyages. Selon lui, il faut surtout définir les marchés potentiels, tels les marchés européens, citant, d'autre part, les marchés français, turc, tunisien… A ce sujet, il a souligné qu'«il faut identifier quels sont les marchés potentiels qui apportent un retour des investissements.» Il est recommandé également d'éviter de faire de toute l'Algérie, un pays touristique, mais d'identifier quelques régions et d'en faire des villages touristiques. Le développement des TIC est aussi une nécessité absolue pour la promotion du tourisme. Sur le plan de la qualité, il faut songer à la certification des agences de voyages, des hôtels et des restaurants. Il faut surtout créer une culture de coordination à travers laquelle tous les acteurs du tourisme travailleront en synergie. En somme, M. Rahmani a précisé devant les participant de cette journée d'études : «Je suggère qu'à la fin des ateliers, on sorte avec un plan d'action et une feuille de route opérationnels à court et moyen terme.» Il est à préciser qu'Odit France, spécialisé dans les études, les expertises et le développement touristique en général, a été appelé à prêter une assistance technique au tourisme algérien dans le cadre de la mise en œuvre du plan qualité, par une dizaine de points, notamment la définition des procédures et mécanismes de mise en œuvre du plan qualité tourisme, l'affichage des objectifs de la démarche et la fixation des engagements pris dans ce sens. Nassima Bensalem