Le problème de l'équivalence des diplômes des étudiants algériens au Caire sera traité par les autorités universitaires égyptiennes avec la commission conjointe MAE-MERS qui devrait, selon le ministre des Affaires étrangères, se rendre prochainement au Caire. L'objectif de cette rencontre est d'explorer les formules appropriées au traitement de la situation des ressortissants algériens, en vue d'un redéploiement auprès des universités et de prendre les mesures qu'impose cette nouvelle situation au mieux des intérêts supérieurs de l'Algérie. On précisera que la solution devrait concilier la nécessaire conformité des diplômes de post-graduation avec la réglementation en vigueur en matière de reconnaissance des titres et diplômes étrangers d'une part, tout comme elle devrait d'autre part, être en adéquation avec l'effort consenti par l'Etat algérien afin de répondre au souhait de ses citoyens à poursuivre des études en Algérie ou à l'étranger, en tant que besoin, des études qui répondent aux critères de qualité et dans le souci de préserver le principe d'équité. Un examen attentif a été effectué par le MAE et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique en vue de trouver une solution satisfaisante à la situation des ressortissants algériens inscrits dans les Institut de recherches et d'études arabes (IREA), au Caire. On précisera que le groupe de travail mixte mis en place à cet effet, a procédé à une évaluation exhaustive de la situation au regard du nombre exceptionnellement élevé et inattendu de ressortissants algériens qui fréquentent l'IREA depuis 2008. Ce dernier s'est référé aux textes réglementaires et aux conventions qui régissent l'enseignement supérieur en particulier, les résolutions de la 9e session du comité régional chargé de l'application de la convention sur la reconnaissance des études, des diplômes et des grades de l'enseignement supérieur dans les Etats arabes, tenue sous l'égide de l'Unesco, fin septembre 1998. On ajoutera que cette commission a pris en compte la nécessaire obligation qui exige des citoyens algériens le respect, en toutes circonstances, des lois et règlements des pays d'accueil. A la lumière de ces références, le groupe de travail a décidé de la confirmation par le MERS du gel du contenu de la correspondance no 887 du 28/12/2008, qui a également confirmé que 42 titulaires de titres plus récents, ayant déposé leurs dossiers d'équivalence auprès des services habilités pour être étudiés par les commissions scientifiques spécialisées, font l'objet actuellement d'un examen au cas par cas et ce, conformément aux procédures en vigueur. Le groupe a enfin confirmé que les ressortissants algériens ayant obtenu un titre délivré par l'IREA peuvent procéder au dépôt de leur demande d'équivalence auprès des services habilités. Malika A.