Par B.Chellali La course à l'élection présidentielle prend de l'ampleur. Les six candidats se consacrent aux jeux politiques et médiatiques pour mobiliser plus autour de leur programme respectif. L'électeur attend des postulants à la présidence de la République des réponses concrètes et des solutions réalistes. Ils devront montre de leur souci pour en trouver les meilleures voies car les arguments avancés prouvent, à suffisance, que lorsqu'un candidat est fait président, c'est le fruit de ses capacités d'avoir fait miroiter, devant le peuple, l'image d'un modèle de développement convaincant accepté du reste par l'écrasante majorité du peuple, et qu'il rappelle, pour ne pas permettre des « rêves », que, en Algérie, une dangereuse mentalités de revendications et de facilités incompatibles avec les intérêts, les réalités et les possibilités du pays est en train de se créer. D'aucun parmi les six candidats manqueraient à son devoir de dire la vérité aux Algériens s'il ne leur rappellerait pas que le pays vie à l'heure des grands défis où l'acuité des problèmes nationaux s'est aggravée par d'inquiétante conditions de l'économie et de la politique financière internationale. Que personne ne pense que le pays vivra davantage dans l'aisance des revenus pétroliers. C'est dire toute l'importance que la population continue à montrer à l'égard des programmes de chaque postulant au Palais d'El Mouradia. Et d'une façon générale, le citoyen algérien continu à incliner en faveur du meilleur candidat, notamment lorsque celui-ci a de la force pour satisfaire les revendications de meilleures salaires et de meilleures conditions sociales accouplées à plus d'investissements créateurs de progrès au sens le plus large du terme.