Dans le cadre de l'application du nouveau plan comptable financier (PCF), qui devra entrer en vigueur à compter du 1er janvier 2010, le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a installé ce lundi le Comité de suivi de sa mise en œuvre. Dans un communiqué du ministère des Finances, il a été souligné que cette instance, regroupant des représentants d'organismes de formation, d'utilisateurs de différents secteurs et de professionnels de la comptabilité, sera chargée de conforter la mise en œuvre du système comptable financier à travers, notamment, la mise en place des programmes de formation aux nouvelles normes comptables et des programmes de formation en comptabilité en collaboration avec les ministères chargés de l'enseignement. Selon le département de Karim Djoudi , la réforme du plan comptable vise l'intégration des normes internationales dans le système comptable et financier à même d'optimiser la gestion des entreprises algériennes et la qualité de l'information économique en général. Dans ce sens, il a été ajouté que le PCF offre la possibilité aux petites entités de tenir une comptabilité simplifiée tout en précisant que ce plan se distingue par la mise en place d'un nouveau cadre conceptuel de la comptabilité et l'énonciation de façon explicite de principes et de règles qui visent à plus de transparence dans l'information financière fournie par les entreprises, facilitant ainsi le contrôle des comptes. D'autre part , la même source indique que l ‘ensemble du dispositif d'application est “formalisé”, tout en rappelant les nombreux séminaires de vulgarisation et de formation organisés au profit des professionnels et des praticiens de la comptabilité. En outre, il a été ajouté que le ministère entend, dans le but de faciliter la mise en œuvre du nouveau plan comptable financier à l'échéance prévue, poursuivre les actions de formation durant l'année en cours. Il y a lieu de souligner que le nouveau système comptable financier, qui devrait remplacer celui en vigueur depuis 1975, s'est inspiré des standards internationaux de comptabilité financière (IFRS). Toutefois, il s'agit à travers ce nouveau plan, de moderniser le système budgétaire, puisqu'il va assurer la collecte de données fiables et la réduction des délais de gestion. Dans une précédente déclaration à la presse , le ministre des Finances avait annoncé que ce nouveau système comptable financier, permettra une transparence totale dans la gestion des dépenses et recettes publiques et une meilleure efficience économique. Il faut dire que la mise en œuvre de cette réforme est appelée à assurer la transparence des finances publiques qui seront contrôlées par le Parlement et les autres autorités de contrôle, dont la Cour des comptes et l'IGF. Il est attendu aussi de cette réforme qu'elle améliore la qualité de l'information destinée aux tiers et qu'elle rende plus facile la prise de décision puisque les autorités auront de ce fait une information enrichie. Rappelons que l'Algérie a engagé ces dernières années une réforme du système comptable qui intègre une réforme budgétaire basée sur les résultats (GAR) une nouvelle nomenclature budgétaire et une restructuration du circuit de la dépense. N. C