“Le climat d'affaires en Algérie reste encore à améliorer” a annoncé l'ambassadeur des Etats-Unis en Algérie . "Il y a une évolution. Il faut avouer qu'il est beaucoup plus propice qu'il ne l'était il y a dix ans, une stabilité a été atteinte en plus des réformes économiques, mais il reste beaucoup à faire". Le ministère des Finances a demandé à son homologue américain, une assistance technique dans le secteur financier, pour le contrôle des banques, et l'élaboration d'une loi pour le secteur des assurances. Cette coopération est prévue avec la Caisse américaine pour la promotion des crédits. En effet, une équipe d'experts du ministère des Finances américain a été dépêchée dans ce but, dimanche passé, et a eu des entretiens avec le ministère algérien des Finances et la Banque d'Algérie. Aussi des programmes de formation ont été établis lors de cette visite. L'assistance technique est prévue dans divers domaines (budgétaire, monétaire, fiscal, statistiques, juridique, technologies de l'information, etc.). La relance et le développement des relations algéro-américaines dans le secteur des finances, le transfert de technologie, la formation et les ressources humaines ont été au centre des préoccupations des hauts responsables des deux Etats. L'Algérie est le deuxième partenaire des USA en matière des échanges commerciaux et des investissements américains basés, surtout, sur les hydrocarbures. Les échanges commerciaux algéro-américains sont en train de battre un nouveau record. Le montant des échanges avoisinait 8,3 milliards dollars en 2004. En 2003 il était à 5,2 milliards dollars et en 2002, il était évalué à 3,3 milliards dollars. Les USA sont devenus les premiers partenaires commerciaux de l'Algérie en 2004. Cette position, en matière de relations économiques, est renforcée par l'avancement enregistré dans les négociations de l'Algérie en vue de son adhésion à l'OMC (Organisation mondiale du commerce). L'Algérie a, en outre, bénéficié du " système général de privilège " octroyé par les USA, aspirant ainsi à aller encore plus loin grâce à l'accord-cadre bilatéral, signé entre les deux pays, afférent au développement des relations commerciales et aux investissements. La relance de la coopération financière et commerciale algéro-américaine, qui s'est traduite par la signature d'un accord-cadre prévoyant de doubler le volume des échanges entre les deux pays, dans les prochaines années. La visite des experts américains en l'Algérie, apportera de grandes mutations et un plus pour les reformes financières qu'entreprend notre pays.