La crise financière, qui s'est déclenchée en août 2007 avec la montée en flèche des défauts sur les prêts hypothécaires (subprimes) aux Etats-Unis et le tarissement consécutif des marchés de crédits, est venue, cette fois, des pays dits " avancés ". Contrairement à ce qui s'était produit, notamment dans les années 80 et 90, les pays émergents n'ont été ni les fauteurs ni, sauf exceptions, les victimes de ces perturbations. Crise ou pas, les marchés émergents, en pleine croissance, occupent une place de plus en plus importante dans les échanges économiques internationaux. Pour Nick Price, gérant du fonds FF Emerging Europe, Middle-East & Africa Fund, "l'exposition aux marchés émergents, en direct ou via des entreprises exposées à ces marchés, peut s'avérer aujourd'hui profitable dans un portefeuille diversifié." Fidelity met en avant le fait que les marchés EMEA (Europe, Middle East, Africa) affichent des taux de croissance particulièrement élevés par rapport aux pays développés, bénéficient d'une industrialisation de plus en plus forte et d'un facteur démographique favorable. Une région qui s'urbanise à grande vitesse et qui possède aujourd'hui près de la moitié des 20 villes qui se développent le plus fortement dans le monde. Ce marché dynamique et solvable possède également les plus gros gisements de matières premières à l'échelle planétaire, avec plus de 80% des réserves mondiales prouvées de pétrole, 97% des réserves mondiales de platine et 95% des réserves de chrome. Forts de leurs fondamentaux solides, les marchés émergents ont leur place dans une allocation d'actifs pertinente, estime Fidelity dans une note dédiée à ce sujet. "L'exposition aux marchés émergents, en direct ou via des entreprises exposées à ces marchés, peut s'avérer aujourd'hui profitable dans un portefeuille diversifié", estime-t-il. L'Europe émergente, le Moyen-Orient et l'Afrique (région EMEA) sont les régions à privilégier, selon Nick Price. "Les facteurs de croissance porteurs à long terme demeurent intacts et les valorisations, historiquement attractives, offrent aujourd'hui un remarquable point d'entrée cyclique par rapport à leurs niveaux passés", estime-t-il. Fidelity souligne que les pays émergents de la région EMEA affichent des taux de croissance particulièrement élevés par rapport aux pays développés, bénéficient d'une industrialisation de plus en plus forte et d'un facteur démographique favorable. La région connaît, par ailleurs, une urbanisation très rapide avec près de la moitié des 20 villes se développant le plus rapidement dans le monde, générant ainsi de conséquents besoins d'infrastructures, ajoute le gestionnaire. La région possède, par ailleurs, la majeure partie des ressources naturelles mondiales, avec plus de 80% des réserves mondiales prouvées de pétrole, 97% des réserves mondiales de platine et 95% des réserves de chrome. Désormais, le montant total des réserves détenues par les pays émergents dépasse 3 trillions de dollars contre moins d'un trillion en 2000 et représente 72 % des réserves mondiales contre 59 % en 2000. Nassima B.