Par B. Chellali L'Exécutif, se fondant sur des perspectives d'une gestion prudente, veut dorénavant concilier relance et viabilité budgétaire dans une logique de support aux efforts de mesures porteuses d'effets bénéfiques sur le potentiel du " portefeuille " de la rentabilité de l'ensemble des indicateurs de l'économie nationale. Une rigueur qui s'impose compte-tenu de la conjoncture et des limites de l'efficacité financière du pays. L'idée est de prétendre à de nouvelles dispositions " mixtes " qui joueront au bénéfice de l'attractivité et de la nécessité de développer d'autres formes de croissance pour répondre aux besoins de la population, et par conséquent du développement durable. C'est dire que l'avenir a besoin d'être mis sur le renforcement significatif de ce concept conjuguant environnement socioéconomique et développement. Mais il reste en mal d'appréciation cohérente ; chacun, en fait, parmi les opérateurs économiques privés, cherche à estimer le développement durable à l'aune de ses propres intérêts. Voilà sans doute pourquoi le gouvernement pousse à des résultats concrets dans la quête d'une croissance continue. Mais aussi, au-delà de ses intérêts et des postures rhétoriques, le développement et la relance sous toutes leurs formes et leurs modèles apparaissent maintenant comme " priorité " pour le pays et devront à tout moyen se promouvoir, voir s'intensifier durant l'échéance du présent programme quinquennal qui annonce de grands intitulés pour la prise en compte de façon plus réaliste des problèmes, leur solution et surtout d'innover dans la conduite et la gouvernance des projets et des investissements. A ce titre, la voie permettant de dégager de nouvelles pistes de réflexion et d'action sur une croissance équilibrée, devient une véritable préoccupation et ne devrait pas uniquement être des prérogatives et des missions de l'Etat, mais aussi de toutes les entreprises et de tous les intervenants dans la sphère, qui, en plus de leurs responsabilités économiques, devront concilier un développement socialement équitable. Et ainsi s'aligner avec la politique du pays ; autrement dit, le développement durable implique un effort commun tendant à une vision générale du bien-être humain. Cette vision peut-être aussi source de réconciliation entre le développement économique et social, la promotion et l'accumulation des ressources naturelles. Un horizon qui se profile pour préparer les différentes facettes de faire face aux besoins actuels sans limiter la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins.