Sur la tripartite qui va regrouper le gouvernement, le patronat et l'UGTA et qui devrait avoir lieu après le Ramadhan, le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, a estimé que la question de la hausse des salaires mériterait d'être traitée secteur, par secteur pour tenir compte des capacités de chacun d'eux à générer des gains de productivité à partager avec le facteur capital, d'autant que l'organisation de notre marché du travail fait craindre une répercussion mécanique de cette hausse du SNMG à l'ensemble des revenus entraînant du même coup une inflation difficile à contenir dans un contexte d'une offre orientée à la baisse (moins d'importations et production locale encore en léthargie). Hamiani dira que sur un plan strictement économique, il faut rappeler que le salaire est un élément de coût pour les entreprises. " A ce titre, beaucoup d'entre elles ne pourront pas digérer une hausse importante car leur productivité étant faible elles seront dans l'obligation de répercuter entièrement cette augmentation dans leur prix. Cela rendra leur offre invendable sur les marchés devenus très compétitifs par l'ouverture commerciale à l'international ". A. C.