Par B. Chellali Les exigences induites par la mondialisation, le parachèvement des réformes institutionnelles et l'anticipation à faire face à tous les imprévus économiques et financiers ont constitué, durant ces derniers temps, une activité " pleine " pour les pouvoirs publics dans la mesure où d'importantes mesures ont été arrêtées dans le cadre d'une économie impliquant une redéfinition du rôle et des moyens d'intervention de l'Etat et une redistribution des parts de participation et des responsabilités au secteur privé et public dans l'activité et la prise de décisions économiques. Dans cet esprit, l'Etat est décidé à poursuivre la réduction de son poids et de son pouvoir pour éliminer les situations de monopole. Les mesures juridiques engagées à cet effet ont de fait ouvert la voie à tous, à libérer les énergies et les initiatives et à encourager l'esprit d'entreprise. Ainsi, le processus de ces réformes institutionnelles et économiques, s'est résolument orienté sur l'amélioration de l'investissement et de l'ouverture du capital des entreprises publiques, par le biais de partenariats, de privatisations et de mise en concession. A ce titre de la gestion des capacités techniques, économiques et administratives, l'action des pouvoirs publics, se poursuit logiquement à une vitesse accrue, si l'on prend en considération l'ambitieux plan quinquennal qui va démarrer à partir du mois de janvier prochain. D'aucuns voient là, un gage de réussite gigantesque, qui devra jeter les bases d'une véritable économie de marché et ce sera, dans quelque années, ce miracle. De telles perspectives ne peuvent souffrir d'aucune hypothèque. Le gouvernement est bien " ferme " à ce propos pour fermer les " portes " à bien des impondérables. C'est bien pour cela que le programme de réformes mis en œuvre, ouvert à toutes les volontés et toutes les initiatives, ne peut avoir son plein effet que si les opérateurs économiques des deux secteurs, s'orientent sur cette politique économique et sont capables et responsables de redynamiser les filières de grande valeur ajoutée dans le domaine industriel : la pétrochimie, la pharmacie, l'électronique, l'agroalimentaire, le BTPH, le tourisme, les services, le développement et la promotion des nouvelles technologies de l'information et de la communication, qui sont autant de filières et de domaines où l'Algérie dispose d'un potentiel important de marchés productifs. La garantie et l'efficacité dans ce domaine requièrent une très forte mobilisation de toutes les énergies pour atteindre des stades avancés et compétitifs, ainsi que la cohérence la plus étroite entre les grandes orientations nationales et les programmes locaux et sectoriels. C'est ici, la synergie la mieux propice à valoriser entre tous les acteurs et les partenaires économiques et sociaux. Elle exige de fait une forte " alliance " de partenariat stratégique autour d'objectifs et d'actions visant à projeter le futur économique et social. Il est de fait que la concrétisation des réformes n'est pas du seul ressort du gouvernement et des institutions publiques et qu'elle exige une mobilisation et un engagement affirmés et actifs de tous les opérateurs économiques et partenaires sociaux.