Les cours du brut étaient en ordre dispersé, mercredi, dans les échanges électroniques en Asie, alors que la tempête Ida s'est affaiblie à son arrivée sur les côtes américaines et que l'agence américaine de l'énergie (EIA) a révisé à la hausse ses prévisions sur la demande. Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" pour livraison en décembre progressait de 9 cents à 79,14 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre perdait 10 cents à 77,40 dollars. Les cours du brut démarraient les échanges européens sur une note ferme mercredi, soutenus par la faiblesse persistante du dollar. Vers 11H00 GMT (12H00 à Berne), le baril de Brent de la mer du Nord, échangé à Londres, pour livraison en décembre prenait 47 cents à 77,97 dollars. A la même heure, le baril de "light sweet crude" échangé à New York, pour la même échéance, gagnait 41 cents à 79,46 dollars. Après avoir fini en petite baisse mardi, les cours du brut rebondissaient légèrement mercredi matin, profitant d'un vent d'optimisme économique soufflant de la Chine. Le gouvernement chinois a, en effet, publié mercredi une rafale de statistiques confirmant la reprise de l'économie chinoise et s'est dit ainsi plus que jamais certain d'atteindre son but de 8% de croissance sur l'année -- dont plus aucun analyste ne doutait. La Chine est la locomotive de la croissance de la demande pétrolière mondiale. La faiblesse persistante du dollar, retombé mercredi matin au-dessus du seuil de 1,50 dollar pour un euro, était également un facteur de soutien des cours. "Le brut léger texan (WTI échangé à New York) s'est échangé depuis le début de la semaine dans une corrélation parfaite avec l'évolution de l'euro face au dollar", observait ainsi Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix. Mais l'attention du marché pourrait se retourner vers l'état toujours préoccupant de la consommation de brut aux Etats-Unis, avec le rapport hebdomadaire du Département américain de l'Energie (DoE), attendu à 14H30 GMT. Les analystes interrogés par Dow Jones Newswires s'attendent à ce que le DoE annonce une hausse des stocks de brut de 200'000 barils, une stagnation des réserves d'essence, mais une réduction des réserves de distillats, de 400'000 barils. Ces réserves, qui incluent le fioul de chauffage et le diesel, sont très surveillées en période hivernale. Le marché pourrait également affiner son évaluation de l'état de l'offre et la demande mondiale d'or noir, avec le rapport mensuel de l'Opep, attendu à 12H05 GMT. S.G.