Pouvons-nous continuer à espérer que l'économie de marché qui se présente à nous soit celle qui va se substituer à l'endettement étatique et à la dépense publique pour financer le développement et la croissance économique et que cette dernière soit durable et non artificielle ? Que pouvons-nous et que devons-nous faire concrètement pour assurer les conditions d'un développement quand on fait le constat que les IDE tant attendus, et même tant promis ne sont pas au rendez-vous ? Nous allons entrer dans une guerre qui est mondiale. La mondialisation, telle qu'on l'appelle. Une guerre qui nous est imposée, comme l'avait dit le Président. Quand c'est le président de la République qui le dit, qui le reconnaît, cela signifie sans doute qu'il n'y a pas d'alternative à celle-ci. Aussi, nous faudrait-il l'admettre et tenter de réunir les conditions de notre intégration et renforcer notre capacité à pouvoir le faire avec profit. Seulement avec un programme de mise à niveau qui est axé plus particulièrement sur les disciplines liées au management alors que la mise à niveau ne devrait surtout pas ignorer les " gens " qui activent dans les technologies de pointe puisqu'il s'agit de s'imposer par la qualité des produits? Dans une telle guerre, probablement que l'on sait bien à l'avance qui va gagner et qui va perdre, qui va prospérer en tant qu'entreprise et qui va disparaître. On ne parle plus de la prospérité partagée, et pour cause celle-ci est plutôt protégée, interdite de passage par les frontières. Le terrorisme est transfrontalier, la corruption l'est également, mais pas la prospérité. Y aurait- il matière à gagner et quoi gagner si on remarque que les puissances économiques sont plus particulièrement des puissances militaires qui tirent profit de la recherche et de l'innovation effectuées dans les fabrications d'équipements militaires ? N. B.