La direction générale des impôts a réalisé des résultats plus que probants cette année par rapport à 2008. En matière de recettes fiscales, le taux de recouvrement a augmenté d'au moins " 23% pour les neuf premiers mois de l'année 2009 ".Abderrahamane Raouia, directeur général des impôts, a souligné, sur les ondes de la radio chaîne III, que ses services ont récolté " 965 milliards de dinars de recettes fiscales, soit plus de 100 milliards de dinars par rapport à l'année précédente". Cela sans prendre en compte les dettes fiscales des entreprises publiques estimées à " 600 milliards de dinars " dont le règlement se fait à travers " l'effacement comme décidé par les pouvoirs publics ". Ajouter à cela le redressement fiscal qui touche certaines entreprises privées. Interrogé sur la situation de l'opérateur de téléphonie mobile " Djezzy " qui doit verser " 600 millions de dollars au titre de ce redressement ", le DG des impôts, a tenu à préciser que " Djezzy a présenté des garanties " et de ce fait, son administration applique "la discrétion ". "La gestion de ce dossier se fait comme tous les autres ", a-t-il déclaré. Par ailleurs, le DG des impôts a mis en avant les efforts consentis à travers une "nouvelle organisation et les moyens matériels mis en place afin de servir le contribuable ". En somme, il s'agit d'un processus de " modernisation de toute l'administration fiscale qui est déjà entamé ". Il rappelle, à ce propos, la mise en place de la direction des grandes entreprises qui est déjà opérationnelle. Celle-ci verra son champ de compétence élargi pour passer de "1500 entreprises à 2000 dont les dossiers seront suivis au niveau de cette direction qui représente 45% de la totalité de la fiscalité de l'Etat". Mais le couronnement du projet de modernisation de l'administration fiscale sera l'élaboration du " code fiscal toujours en étude et qui verra le jour durant les deux prochaines années ". Ce document permettra de " simplifier les procédures et une lisibilité plus accessible et sans contraintes pour les opérateurs économiques ". Abordant la loi de finances 2010, il affirme que ce texte œuvre à faire baisser la pression fiscale sur les opérateurs économiques comme le relèvement du seuil d'éligibilité de l'impôt forfaitaire de " 3 millions de dinars à 5 millions de dinars". Cette mesure a permis depuis son application en 2007 de " simplifier la gestion de l'impôt ". Cette année, elle a touché " 830 000 contribuables " avec au niveau de recouvrement " faible de 8 milliards de dinars ". Un niveau appelé à augmenter en 2010, selon les prévisions du DG des impôts, pour atteindre " 15 milliards de dinars pour 1 million de contribuables ". Abdelghani M.