Les contrats à terme sur le pétrole s'inscrivent en baisse à Londres hier, pénalisés par l'avancée du dollar et par la faiblesse des marchés d'actions européens. Les cours du brut étaient en hausse mercredi dans les échanges électroniques en Asie avant la publication du rapport hebdomadaire sur les stocks de produits pétroliers mercredi aux Etats-Unis. Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril prenait 40 cents à 79,26 USD tandis que le baril de Brent de la mer du Nord, à échéance identique, gagnait 38 cents à 77,63 dollars. L'annonce par l'API mardi d'un recul plus marqué que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis a soutenu brièvement les cours, avant que ne reprennent les mouvements de vente avec l'appréciation du billet vert. Les intervenants attendent maintenant la publication à 16h30 cet après-midi des chiffres officiels du département de l'Energie sur les stocks pétroliers outre-Atlantique. Les 14 analystes interrogés par Dow Jones Newswires misent en moyenne sur une hausse de 1,9 million de barils des stocks de brut, une augmentation de 500.000 barils des réserves d'essence et une baisse de 1,2 million de barils des stocks de distillats. Le taux d'utilisation des capacités de raffinage devrait avoir progressé de 0,2 point de pourcentage, à 80%. Les marchés restent attentifs par ailleurs à l'évolution de la situation chez Total, après le vote des salariés de la raffinerie des Flandres en faveur de la poursuite de leur mouvement de grève. A 13h05, le contrat d'avril sur le Brent coté à l'ICE cédait 32 cents, à 76,93 dollars le baril, tandis que celui sur le brut léger doux coté au Nymex abandonnait 22 cents, à 78,64 dollars le baril. Notons que la publication du rapport hebdomadaire sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis va rafraîchir la situation sur l'offre et la demande. Les analystes interrogés par Dow Jones Newswires s'attendent à une nouvelle progression des stocks de brut, de 1,9 million de barils, ainsi qu'à une hausse des réserves d'essence, de 500.000 barils. En revanche, les stocks de distillats, dont le fioul de chauffage, auraient diminué de 1,2 million de barils.