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Les spécialistes veulent une grosse aide de l'Etat
Première rencontre nationale sur l'industrie du livre en Algérie
Publié dans Le Maghreb le 25 - 02 - 2010

Editeurs et autres professionnels du livre qui s'étaient rencontrés ce lundi à Alger pour explorer une nième fois le terreau compliqué du livre, ont tous finalement plaidés pour une implication concrète et effective des pouvoirs publics pour la disponibilité de l'objet livresque. La plaidoirie a eu lieu à l'issue de la rencontre nationale sur l'industrie du livre en Algérie, qu'a initié le Syndicat national des éditeurs de livres (SNEL). Que veut dire implication effective des pouvoirs publics ? Les professionnels de la chose livresque demandent en faite à l'Etat de mettre la main à la poche pour les aider à écouler leurs produits au fin fond de librairies de notre contrée. Faudra t-il que celles-ci existent d'ailleurs dans les villes aussi reculées que Illizi ou Bordj Badji Mokhtar. Rappelez-vous, l'Etat a subventionné en 2003 lors du remodelage tout à fait relatif des programmes scolaires, l'édition d'une impressionnante quantité de livres scolaires qu'elle avait confié à quelques maisons d'édition à leur tête Casbah, Chihab et Sedia. Mieux encore, à chaque événement épisodique, comme " l'année de l'Algérie en France " ou encore " Alger capitale de la culture arabe ", l'Etat subventionne quantité de livres sélectionnés pour les programmes des expos livresques.
Dans le premier cas, l'aide était indirecte mais colossale, dans le deuxième cas l'aide était directe et aussi colossale. Le problème c'est que ces événements qui ont un caractère épisodique ne se répètent pas souvent, et les aides de l'Etat ne touchent pas forcément les petites maisons d'éditions qui peinent à publier des ouvrages vu les lourdes taxes qu'on leur impose lorsqu'il s'agit d'importer du papier et autres objets nécessaires à la confection d'un ouvrage ; et qui malheureusement sont inexistants chez nous. Dans les pays occidentaux, notamment en France, les subventions livresques se font régulièrement et de manière indirecte en faisant tourner les machines éditoriales par la publication de livres scolaires. C'est alors que les maisons d'édition respirent, car même si les romans ou autres publications ne se vendent pas, il ne roulent jamais à perte. Quand c'est régulier, c'est bien huilé et c'est transparent, on appelle ceci, une politique claire du livre. Chez nous cette politique n'existe même pas, encore moins les points de vente d'ouvrages de tout genre que même à Alger on peine à dénicher tant le nombre de librairies professionnelles se compte sur les doigts d'une seule main.
Comment distribuer le livre ?
Les spécialistes de l'édition demandent une "plus grande implication" de l'Etat dans l'industrie du livre et appelé à concentrer les efforts dans la distribution afin de faire parvenir le livre au lecteur. Le lecteur de Tam par exemple vit dans un environnement privés d'infrastructures culturelles, il serait aberrant de penser à lui faire parvenir le livre au milieu d'un désert absolu. Le premier travail serait de lui construire des bibliothèques, des librairies, de le familiariser avec ces infrastructures pour qu'il aille ensuite chercher son bouquin.
S'exprimant à propos de cette aide, le président du Syndicat national des éditeurs du livre, Ahmed Madhi, a souligné le "rôle important" de l'Etat dans la redynamisation de cette activité, durant les dernières années, et qui s'est concrétisé par "le renouveau et le redémarrage de la machine d'édition en Algérie". Pour sa part, le directeur de la Bibliothèque du monde arabe de Paris (France), M.Tayeb Laroussi, a évoqué la réalisation de 1000 ouvrages durant la manifestation "Algérie, capitale de la culture arabe 2007" qu'il a qualifiée de "très bénéfique" pour la culture en Algérie, appelant à la distribution de ces oeuvres sur le territoire national. "Nous avons beaucoup pensé à l'édition," mais peu à la distribution, a-t-il estimé. "Nous avons besoin d'une réelle politique d'industrie du livre et de sa distribution", a ajouté Laroussi. "Au moment où on parle de livres et de bibliothèques numériques, le lecteur arabe ne lit qu'une demi-page par an", a-t-il fait remarquer, notant l'absence de bibliothèques dans le monde arabe "capables de combler ce vide intellectuel". "Il faut laisser, a-t-il dit, le domaine aux connaisseurs pour que cette situation s'améliore". Pour le secrétaire général de l'Union arabe des éditeurs (UAE) et directeur de la maison d'édition "Dar El Koutoub al Ilmia" (maison des livres scientifiques) à Beyrouth, Mohamed Ali Baïdhoun, les éditeurs algériens étaient toujours disposés à coopérer avec leurs homologues arabes, spécialement libanais, à travers des éditions communes de livres, les appelant ainsi à adhérer à son organisme afin qu'ils soient "les plus performants possible".


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