Lors d'un meeting organisé, hier, à Hammam Ouled Ali, dans la commune d'Héliopolis, à Guelma, le président du parti Ahd 54,en présence des militants et des sympathisants de son parti, a indiqué que l'unique moyen de traiter définitivement les conflits sociaux dans les secteurs de l'éducation et de la santé c'est d'instaurer un "véritable dialogue". En outre, Ali Fawzi Rabaïne a souligné que les revendications socioprofessionnelles des enseignants et des praticiens de la santé publique sont "liées au pouvoir d'achat" et leur règlement nécessite des négociations avec la participation de représentants des syndicats concernés, sans exclusive. Par ailleurs, le président de Ahd 54, n'a pas manqué au passage d'aborder les maux en rapport avec la situation socioéconomique du pays. A ce propos, il dira que son parti propose une "alternative" à même d'apporter des solutions aux problèmes "multidimensionnels" que connaît le pays. Il a cité, dans ce contexte, "l'utilisation des instruments de contrôle de l'Etat pour lutter contre la gabegie et le détournement de deniers publics", et proposé "la mise en place d'un haut conseil de l'audiovisuel, l'ouverture des médias publics aux partis, la consolidation des libertés syndicales et le respect de la constitution et des règles du jeu politique". M. Ali Fawzi Rabaïne a également plaidé pour un "soutien aux associations" et pour "l'élargissement de leurs attributions dans la perspective de les amener à s'impliquer davantage dans la prise en charge des problèmes du citoyen". A noter qu'après ce meeting, il a procédé à l'élection du coordinateur et des membres du bureau de wilaya de Guelma de cette formation politique. A titre de rappel, le président de AHD 54, Ali Fawzi Rebaïne, lors de sa sortie à Bouira, en janvier de cette année, avait donné une lecture très critique de la situation politique, sociale et économique que vit l'Algérie. D'autre part, le même responsable s'est attaqué à l'APN et au Sénat, considérant que ce sont des institutions qui n'exercent pas de contrôle sur les décisions qui sont prises, notamment durant la dernière décennie. Au sujet du maintien de l'état d'urgence, M. Rebaïne a déclaré son maintien est illégal du fait que le pouvoir persiste à dire qu'il a réglé la question sécuritaire à travers le pays. Sur les questions liées aux grèves répétées qui sont signalées chaque jour et touchant tous les domaines, de la santé au monde économique, avec la SNVI et le complexe d'El-Hadjar, l'éducation et l'administration, M. Rebaïne a indiqué que le pays est mal gouverné et ceux qui sont à sa tête ne sont plus à la hauteur.