Le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière veut reprendre le dialogue avec les syndicats des praticiens de la santé publique. Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a été convié par le département de Saïd Barkat à une réunion de conciliation, aujourd'hui, au sujet de la grève en cours dans le secteur depuis plusieurs mois, a annoncé, hier, un responsable de ce syndicat à TSA. Le dialogue entre les deux parties était suspendu depuis fin février, après l'échec des premières réunions de conciliation. La grève des deux syndicats de la santé a été jugée " illégale " par la justice, a déclaré, dimanche, le ministre de la Santé, Said Barkat. Mais les deux syndicats, le SNPSP et le SNPSSP (praticiens spécialistes), ont annoncé lundi la poursuite de leur grève jusqu'à la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles. Il faut rappeler que le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat a annoncé, avant-hier, à Alger, qu'une commission nationale sera mise en place incessamment pour étudier la question des indemnités des praticiens de la santé publique "Les représentants des syndicats des praticiens de la santé publique et ceux du ministère s'attellent à la mise sur pied d'une commission nationale pour étudier la question des indemnités", a-t-il indiqué en marge des travaux d'une journée parlementaire préparatoire à la conférence nationale sur le plan national de lutte contre le cancer. D'après le ministre, "le dialogue avec les représentants des syndicats activant dans le secteur ne s'est jamais arrêté", ajoutant que "malgré la décision de justice interdisant la grève des praticiens, les réunions de conciliation sont toujours en cours". En outre, il y a lieu de noter que le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a entamé cette grève il y a trois mois déjà. Ces derniers, rappelle-t-on, revendiquent l'octroi de logements de fonction, l'ouverture de discussions sur le régime indemnitaire ainsi que la révision du statut particulier en place depuis 2009. Par ailleurs, il faut rappeler que le ministre de la Santé avait également annoncé l'ouverture de 8 nouveaux centres pour l'année en cours, dont le premier, implanté à Ouargla, sera mis en service dans quelques semaines. Il a souligné qu'un programme de réalisation de 15 centres de radiothérapie à travers le territoire national est en cours, ajoutant que l'Etat compte implanter d'ici 2014 un centre dans chaque wilaya du pays. "Une démarche pluridisciplinaire et multisectorielle est indispensable dans la lutte contre le cancer", a-t-il préconisé, soulignant que "cette conviction est le fruit d'une longue maturation au niveau du gouvernement et de l'engagement des praticiens".