Dans sa dernière contribution sur " l'utilisation des réserves de change de l' Algérie ", le Docteur Abderrahmane Mebtoul, professeur d'université en management stratégique, avait estimé que le gouverneur de la Banque d'Algérie et le gouvernement devraient donner une explication claire sur, notamment, les dix questions : combien, comment et où sont placées les réserves de change de l'Algérie ". Selon cet expert, il est évident que le gouvernement donne des réponses claires en ce qui concerne le dinar. Comment se cote le dinar algérien par rapport aux monnaies internationales officiellement, est-il à l'équilibre et les raisons des distorsions par rapport au marché parallèle ? La déclaration officielle du gouverneur de la Banque d'Algérie et plusieurs responsables gouvernementaux, quel impact sur la politique monétaire de " 40% de la masse monétaire en circulation sont contrôlés par la sphère informelle moyenne 2008/2009". N'existe-t-il pas une intermédiation financière informelle ? S'est-il interrogé. D'après M. Mebtoul, il faudrait mettre la lumière sur la différence entre le fonds de régulation des recettes, solde budgétaire résultant de la différence entre le cours réel des hydrocarbures et le cours défini par la loi de finances, toute dévaluation du dinar par rapport aux devises gonflant paradoxalement ce fonds comptabilisé en dinars et les réserves de change en devises, et qu'est-ce que l'on inclut dans chaque masse d'une manière précise afin d'éviter des double emplois. Aussi, sur le stock de devises déposé à l'étranger, dans quelles banques, dans quelles monnaies et à quel taux d'intérêt ; le flux annuel de devises additionnel occasionné par les exportations d'hydrocarbures reconverties en importations de marchandises écoulées en dinars et nécessitant une contrepartie monétaire. Enfin, conclut le docteur, il est important de différencier le stock de devises placées, des flux annuels de devises consacrées aux importations qui sont reconverties en dinars algériens qui est une monnaie non convertible.