Pour le FMI, il y a urgence à préparer les opinions publiques de certains pays fortement endettés ! Les mesures de restriction qui vont devoir être prises seront inévitables à partir de l'an prochain, de quoi toucher les ménages au portefeuille, selon John Lipsky, le Directeur général adjoint du FMI. Selon John Lipsky, directeur général adjoint du FMI, l'ampleur des ajustements qui vont devoir être mis en œuvre est si vaste qu'ils risquent de se traduire par un recul des allocations santé et retraite, une réduction des dépenses publiques et une hausse des impôts. "Relever ce défi budgétaire est une priorité essentielle à court terme car les inquiétudes à propos de la soutenabilité en termes budgétaires pourraient entamer la confiance dans la reprise économique", souligne John Lipsky dans un discours préparé en vue de son intervention devant le Forum de développement de la Chine. "Déjà dans plusieurs pays avec des déficits et une dette particulièrement élevés, la prime sur le risque souverain a augmenté fortement, ce qui pèse sur les pays concernés et augmente le risque d'une possible contagion", ajoute-t-il. Pour la plupart des économies développées, il est pour l'instant approprié de conserver les mesures de soutien à l'économie mais l'assainissement des finances publiques devra démarrer dès l'an prochain si la reprise économique suit son cours, a expliqué le numéro deux du FMI. S'il est pour l'instant "approprié" de conserver les mesures de soutien à l'économie mis en place dans les pays développés, l'assainissement des finances publiques devra démarrer par la suite, dès 2011, si la reprise économique suit son cours, a encore expliqué le numéro deux du FMI...