Les ministres du Commerce de Chine, du Japon et de Corée du Sud se rencontraient hier pour discuter d'un accord de libre-échange, alors que les inquiétudes concernant l'économie mondiale restent vives avec la crise de la dette en Europe. Le ministre du Commerce sud-coréen Kim Jong-hoon, son homologue chinois Chen Deming et le japonais Masayuki Naoshima ont entamé une journée de négociations à Séoul, la capitale sud-coréenne. Les trois pays, qui représentent ensemble 18,6% de l'économie mondiale en terme de Produit intérieur brut, organisent régulièrement des rencontres trilatérales au niveau ministériel depuis 2002, selon la Corée du Sud. Le Japon est la première économie asiatique, juste devant la Chine. La Corée du Sud se trouve au quatrième rang derrière l'Inde. Les ministres devraient discuter de sujets d'intérêt général commun, dont notamment une étude conjointe sur la possibilité de parvenir à un accord de libre-échange tripartite et des entraves à un nouvel au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a rapporté samedi Kim Sung-soo, responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères et du Commerce. Dans ce sens, le ministre chinois du Commerce, Chen Deming, a appelé dimanche à une communication et une coordination plus étroites entre la Chine, la Corée du Sud et le Japon, en vue de renforcer leur coopération économique et commerciale. Le ministre a fait cette déclaration lors de la 7e réunion trilatérale des ministres de l'Economie et du Commerce qui s'est tenue à Séoul, à laquelle ont également participé ses homologues sud-coréen et japonais, Kim Jong-hoon et Masayuki Naoshima. M. Chen a souligné que les trois pays doivent poursuivre la dynamique en cours et consolider leur collaboration, ajoutant qu'en raison de la persistance des incertitudes qui pèsent sur l'économie mondiale, l'étroite coopération entre la Chine, la Corée du Sud et le Japon bénéficiera non seulement au développement économique en Asie, mais contribuera également à relancer l'économie mondiale. R.I.