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La protection des forêts au centre d'une conférence internationale à Oslo
Publié dans Le Maghreb le 29 - 05 - 2010

Un peu moins de six mois après la conférence sur le climat de Copenhague, les représentants de 52 pays ont participé jeudi à Oslo à une réunion consacrée à la mise en place d'un partenariat destiné à lutter contre la déforestation, responsable d'une part importante des émissions de gaz à effet de serre. Au total, des engagements de plus de quatre milliards de dollars ont été pris par plusieurs Etats pour financer des programmes destinés à aider les pays pauvres à protéger leurs forêts et ralentir le réchauffement climatique. Dans un communiqué diffusé à Paris, le ministre français de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a salué ce partenariat fondé sur une nouvelle solidarité Nord/Sud comme une "première concrétisation des engagements pris lors du sommet de Copenhague" de décembre dernier. Préserver la forêt, "enjeu crucial et planétaire", "c'est à la fois lutter contre le réchauffement climatique, agir contre la pauvreté et préserver la biodiversité", a souligné M. Borloo, qui s'est vu confier par l'ensemble des gouvernements la coprésidence du partenariat avec les ministres de Papouasie-Nouvelle Guinée, du Brésil et du Japon, selon le communiqué. D'après Paris, le but est notamment de s'assurer que les premiers versements correspondant au "démarrage rapide" ("fast start" décidé à Copenhague) soient "effectifs d'ici à la fin de l'année". Le partenariat REDD+ (réduction des émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts en développement) vise à mettre en place très rapidement des programmes pour la préservation des forêts élaborés conjointement par les pays bénéficiaires et les pays donateurs. L'Allemagne, la France, la Norvège, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Australie et le Japon se sont engagés à hauteur de quatre milliards de dollars (3,2 milliards d'euros) pour financer ce partenariat jusqu'en 2012. Deux nouveaux pays, le Danemark et la Suède, ont ajouté jeudi 73 millions de dollars (59 milliards d'euros) de plus à l'effort.
Malgré leurs difficultés budgétaires, les pays riches se sont engagés jeudi à Oslo à accroître à environ 4 milliards de dollars d'ici 2012 leurs aides consacrées à la lutte contre la déforestation, un fléau qui contribue fortement au réchauffement de la planète. Cette enveloppe représente une augmentation de 500 millions de dollars par rapport aux 3,5 milliards promis par six pays --Etats-Unis, Norvège, Japon, Royaume-Uni, France et Australie-- lors de la conférence de Copenhague en décembre 2009. Elle a été rendue possible par l'entrée en scène de nouveaux acteurs, parmi lesquels l'Allemagne (350 millions d'euros), la Suède, le Danemark, la Finlande et l'UE, a indiqué un délégué de la Norvège, pays hôte d'une conférence sur la forêt et le climat. "En ces temps de mondialisation des marchés, les forêts valent davantage mortes que vivantes. Nous nous engageons à changer cette équation", a déclaré le Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg. Selon le Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec), la déforestation est responsable de 17% des émissions globales de gaz à effet de serre, soit plus que le secteur du transport.
"Ralentir la déforestation et la dégradation des forêts permet les réductions les plus importantes, les plus rapides et les moins chères des émissions mondiales", a ajouté M. Stoltenberg. Interrogé sur la capacité des pays industrialisés à remplir leurs engagements en temps de disette budgétaire, M. Stoltenberg a souligné la nécessité de mobiliser différentes sources de financement au-delà des aides publiques. Il a notamment cité des financements alternatifs (taxe carbone, taxe sur les billets d'avion) ou des fonds privés volontaires. Le richissime financier George Soros, présent à Oslo, s'est ainsi dit prêt à apporter son soutien. A Copenhague, la Norvège et les Etats-Unis avaient promis chacun un milliard de dollars, la France 375 millions, le Japon 500 millions, le Royaume-uni 480 millions et l'Australie 120 millions. "Il n'y a aucun problème. C'est budgété, c'est public", a déclaré le ministre français du Développement durable, Jean-Louis Borloo, à propos de la contribution française. "Il faut prendre garde à ne pas utiliser la crise comme excuse pour abaisser nos ambitions en matière de climat.
La crise climatique ne va pas disparaître parce qu'on a une crise économique", a renchéri la Commissaire européenne au Climat, Connie Hedegaard. La rencontre d'Oslo a aussi donné naissance à un partenariat international regroupant une cinquantaine d'Etats, qui prévoit la création d'une banque de données recensant les mesures engagées contre la déforestation, leur financement et leurs résultats. Entre 2000 et 2010, la déforestation a entraîné la perte brute (sans compter le reboisement) de 13 millions d'hectares de forêts par an, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Le rythme ralentit mais, sur la décennie, les pertes nettes restent équivalentes à un territoire de la taille du Costa Rica, selon la FAO. Mercredi, l'Indonésie qui abrite l'une des plus grandes forêts au monde mais qui affiche aussi l'un des taux de déforestation les plus élevés, avait annoncé un moratoire de deux ans sur les permis de conversion de la forêt et des tourbières en terres cultivées, dans le cadre d'un accord avec Oslo.


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