Les cours du pétrole ont terminé en baisse vendredi sur le marché new-yorkais, pénalisés pour la troisième séance consécutive par les craintes qu'inspire aux investisseurs une conjoncture économique toujours incertaine. Le contrat septembre sur le brut léger américain, qui expirait en fin de séance, a fini sur un recul de 97 cents, soit 1,3%, à 73,46 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange. Le baril de brut léger affiche sur la semaine un repli de 1,93 dollars (-2,56%), sa deuxième performance négative consécutive. Au moment de la clôture à New York, le baril de Brent reculait de lui aussi de 97 cents (-1,29%) à 74,33 dollars. Pour la troisième séance consécutive le cours du pétrole a ainsi cloturé en baisse vendredi à New-York, le prix du baril se rapprochant des 73 dollars. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le cours du baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre s'est établi à 73,46 dollars en clôture, en repli de 97 cents par rapport à jeudi. Notons qu'il s'agissait de son dernier jour de cotation. Parallèlement à Londres, sur l'Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance en octobre chutait quant à lui de 1,04 dollar, à 74,26 dollars. En trois séances, le "light sweet crude " a ainsi abandonné 2,31 dollars, atteignant même 73,19 dollars au plus bas de la séance de vendredi. Jeudi, déjà, la baisse du marché s'était accélérée suite à la publication d'indicateurs peu satisfaisants concernant les Etats-Unis. En effet, la contraction de l'activité industrielle dans la région de Philadelphie et la hausse des nouvelles inscriptions au chômage à leur plus haut niveau depuis novembre ont été interprétés comme des signes avant-coureur d'une nouvelle période de récession. D'autant plus que les stocks de brut et de produits pétroliers sont à leurs plus hauts niveaux depuis vingt ans. Au final, le prix du baril revient vers des niveaux auxquels il était déjà retombé début juillet. Ce qui fait dire à certains analystes que " le marché était sur-valorisé depuis quelques temps ", ce qui est loin d'être faux ... Les conditions météorologiques pourraient un temps changer la donne. Les perturbations tropicales qui se développent en effet à l'heure actuelle au milieu de l'Atlantique sont en effet susceptibles de se diriger vers les zones de production pétrolière américaines.