Cap sur la forêt Pour l'année 2009, la conservation des forêts de Médéa a réalisé 2.550 ha de plantations forestières, 2.200 en plantation sylvicoles, 8.129 ha en plantation fruitières, 1.286 ha de réfection de banquettes. En outre, la même institution a pu terminer l'année dernière 193.526 m3 de lutte contre l'érosion, l'aménagement de 865 km de piste et 88 sources de points d'eau. Concernant le PPDRI, la conservation des forêts qui joue un rôle prépondérant dans la mesure où elle aide les populations rurales à y maintenir ou à y revenir, elle a concrétisé deux projets d'apiculture (2.087 ruches) et d'élevage (16.000 poules pondeuses), et enfin le fonçage de 23 puits. 5 500 logements en cours Le taux d'occupation par logement (TOL) est passé de 6,41 personnes par unité à 6,01, selon la D.L.E.P. en termes de réalisations, le secteur de l'habitat s'est renforcé par 17.550 logements ruraux, 12.039 à caractère locatif, 1.247 formules LSP, 344 promotionnels 4337 aides (ex-évolutifs) et 200 logements FNPOS. En aval, 52 communes ont finalisé 29 PDAU et 128 POS, parallèlement à la viabilisation de 404 sites à travers la wilaya. 5 000 déplacés attendent le retour Près de 5.000 habitants des zones rurales de Hannacha, commune de Médéa, attendent désespérément le retour, pour peu que des projets de proximité soient mis en œuvre dans une région, à haut potentiel arboricole, maraîchère qu'ils ont dû abandonner durant les années de terrorisme. " L'espoir n'est pas dissipé surtout que la quiétude est revenue dans nos douars ", témoignent nos interlocuteurs. Quatre daïras ont soif Chaque année, les longues pénuries d'eau s'installent au niveau des daïras de Adhaoura, Souaghi, Béni-Slimane et Tablat où l'alimentation se fait une fois tous les 15 jours, voire un mois, témoignent des citoyens que mêmes les citernes à 800 DA s'arrachent face aux besoins incompressibles. " Pour les éleveurs, certains ont préféré vendre leurs moutons plutôt que de les voir mourir de soif ", renchérit un riverain.