L'activité politique durant ce mois sacré du Ramadhan prouve au plus haut niveau de l'Etat, tout le savoir concernant le développement. Le chef de l'Etat contribue, à travers ses orientations autant qu'à travers ses directives, à prescrire des "remèdes" adoptés à tous les cas de figure en ce qui concerne l'économie et le social. A ce sujet, le rôle du gouvernement et de la société civile ne doit pas être sous-estimé. La suffisance du financement des investissements publics, le délai imposé à leur réalisation ne peut que pousser à élaborer un timing répondant à toutes les interrogations et à rehausser la mise en œuvre du train menant à chaque objectif fixé et surtout de mettre un terme à toutes les carences. Autant de raisons militant en faveur d'un périmètre élargi à toutes les contributions. Son accélération ne saurait y avoir de cadre d'inspiration véritablement nationale sans cette conditionnalité d'aller de l'avant collectivement afin d'établir de manière durable un cadre qui crée un lien explicite entre la politique macroéconomique et les objectifs tracés, d'autant plus qu'il reste à démontrer que cet ensemble de plans d'actions contribue à faire reculer la précarité dans tous les secteurs et à procéder à l'affectation de ressources est aux citoyens. Le couplage de la politique macroéconomique et les objectifs de développement social fixé par le programme présidentiel, sont bien essentiels pour pouvoir atteindre toutes les finalités de ce développement général. Les statistiques exactes des apports et des succès enregistrés depuis 2000, le suivi des dépenses publiques en rapport avec ce développement renforcé, l'intégration soutenue d'une politique de bonne gouvernance dans un cadre cohérent figurent en bonne place pour déterminer la viabilité de la phase actuelle et qui se caractérise par l'accélération de la croissance à moyen terme, ce qui entraîne de facto la stimulation des investissements, l'accroissement des ressources propres et l'augmentation de l'épargne publique à travers des politiques de mobilisation de l'épargne privée. Tout cela est aujourd'hui réalisable dans une économie qui s'est affranchie de toute assistance financière extérieure. Ces éléments clefs ont maintenant pour vision l'amélioration du niveau de vie des populations, l'amélioration du dispositif de protection sociale, le renforcement des capacités nationales d'analyses et de prospection, et en matière de politique macroéconomique, il s'agit de maintenir une croissance rapide en stimulant le développement de l'industrie, du BTP et en augmentant la productivité agricole. De nouveau réitérée, cette politique participe à l'amplification du rôle de l'Etat en ce qui concerne la prise en charge de la "proximité" et de ses exigences, principalement dans la mise en œuvre d'instruments qui répondent à ce que demande le citoyen pour assurer un vécu stable sur tous les plans. Une détermination politique qui a pour principe fondamental des considérations ambitieuses, une responsabilité exclusivement ouverte sur les garanties économiques et sociales. Or, c'est bien sur la base d'une telle politique qu'il est possible d'élargir la sérénité du pays. On est conduit à constater qu'ici la question du développement durable concerné en est la clef. En tout cas, l'effort mis en relief par l'Etat approfondie sans conteste les impacts positifs. Les décisions et autres mesures formelles mises à jour par le président Abdelaziz Bouteflika apparaissent aux yeux de l'opinion nationale comme autant de "faveurs" collectives au profit des citoyens. Il ne reste plus à d'aucuns qu'à y souscrire, à consentir plus d'efforts et à imaginer l'habile formule susceptible, sur la base de ce constat réel de la situation du pays, de laisser la "porte ouverte" pour que se poursuive le laborieux développement amorcé.