Au lendemain de l'annonce de fin de mission pour les troupes américaines présentes sur le sol irakien, les autorités irakiennes pensent déjà à la reconstruction du pays. Les entrepreneurs algériens sont sollicités pour cette opération. A en croire le quotidien électronique " Tout sur l'Algérie ", l'ambassadeur d'Irak en Algérie, S.E.M Oudai Mouza Abdelhadi Kheirallah, aurait demandé aux entrepreneurs algériens de s'impliquer dans la reconstruction de l'Irak. " Oudai Mouza Abdelhadi Kheirallah a demandé aux entrepreneurs algériens de participer à la reconstruction de son pays, durement touché par la guerre civile et l'invasion américaine ", lit-on sur le site du quotidien. " Mercredi soir, lors de la réception de plusieurs entrepreneurs algériens à Alger, le représentant de l'Etat irakien a suggéré aux patrons algériens de répondre aux appels d'offres lancés par son pays pour engager des entreprises de construction afin de réaliser des projets de reconstruction de l'Irak ", a-t-on précisé de même source. Le retrait des troupes américaines doit laisser place à la reconstruction, sachant que beaucoup de villes irakiennes ne sont que des épaves. Beaucoup reste à faire et même les fonds dégagés par les Occidentaux se sont retrouvés inefficaces à cause des nombreuses tares dont ils souffrent. En effet, plus de 3,9 milliards d'euros ont été gaspillés par les Etats-Unis, selon le constat des services de l'Inspecteur général spécial pour la reconstruction en Irak . Ce sont quelques exemples parmi d'autres de la gabegie dans la reconstruction en Irak , cités dans un rapport américain. La demande du représentant de l'Etat intervient après que les Irakiens détiennent les rênes du pouvoir. Si la reconstruction de ce pays dévasté par sept années de guerre n'était prioritaire durant la présence américaine c'est parce qu'au milieu de la violence et de l'instabilité politique, les problèmes économiques de l'Irak ont été considérés comme secondaires et sans rapport avec la situation. Ce qui est loin d'être le cas à présent après que les troupes américaines quittent le pays. " Elle intervient également dans un contexte où les entreprises algériennes se plaignent régulièrement de leur exclusion des grands contrats d'infrastructures lancés par le gouvernement algérien depuis plus de cinq ans ", commente TSA qui révèle que durant la rencontre précitée, " le diplomate a loué les capacités et la compétence des entreprises algériennes de réalisation de bâtiment, de routes et d'infrastructures ".