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Un nouvel ordre social?
Publié dans Le Maghreb le 18 - 10 - 2010

Pratiquement à part les discours du Président qui tentaient de mobiliser l'opinion publique sur la base de l'identification des objectifs poursuivis et du balisage des itinéraires empruntés, tout en faisant le lien entre l'impératif du succès du programme mis en œuvre et les retombées positives sur le bien être des populations, il n'a pas été mené une politique permanente d'explication qui serve de relais à celle que développait le Président. Cela fait quand même un bon bout de temps que nous n'avons pas vu intervenir le Président par des discours enflammés, et pas seulement le Président. Les éléments constitutifs d'un nouvel ordre social inscrit à la fois dans la vision des implications du programme de soutien à la croissance économique et dans les principes qui fondent la démarche balisée au sein de la tripartite devraient être mieux explicités pour fournir aux populations une lecture peut-être plus sereine que celle qu'elles se font parfois de leur avenir. Même les ministres ont oublié qu'ils sont également des politiques et pas seulement des chefs de chantier. Mais, lorsqu'ils sont amenés à intervenir, ils oublient qu'ils ont affaire à des populations qui parfois ne maîtrisent pas les concepts utilisés. Un des objectifs fondamentaux sinon l'objectif de l'économie de marché est bien celui d'acquérir la capacité à financer le développement en substitution à l'endettement étatique et à la dépense publique.
C'est bien pour parvenir à ce niveau de développement de l'économie de marché que le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, avait averti, il y a quelques années, que la chance historique de financer la croissance à un tel niveau record de dépense publique ne reviendra peut-être plus jamais et qu'il faudrait vraiment se mobiliser de façon à faire réussir le programme pour lequel ont été consenties des dépenses aussi colossales et qui se chiffrent à des dizaines de milliards de dollars, ce qui représente un montant supérieur à l'ensemble des dépenses cumulées depuis l'indépendance nationale. L'Etat s'est vu contraint, dans cette période transitoire, d'avancer vers l'économie de marché de prendre en charge sur des dépenses publiques le financement de la croissance et notamment le rattrapage des déficits cumulés en infrastructures portuaires, routières, en équipements pour l'alimentation en eau des personnes et de l'agriculture ainsi que la construction de trois millions de logements et la réalisation cumulée de cinq millions d'emplois pour répondre aux attentes populaires en la matière. L'Etat a donc pris ses responsabilités conformément aux orientations contenues dans le programme du Président car s'impose l'impérieuse nécessité de tenir compte des besoins incompressibles des populations. Peut-on pour autant affirmer que tous les objectifs sont atteints ?
Le programme ainsi financé jettera les bases du lancement du processus de rentabilisation de la base matérielle et même sociale indispensable au succès de toutes les actions projetées dans le cadre de l'enracinement de l'économie de marché. Cependant, il faudrait bien se demander si réellement à l'issue de l'achèvement du programme, que notre économie pourra affronter les multinationales ?
Nombreux parmi les populations qui accréditent la thèse selon laquelle ces dernières seront jetées en pâture aux forces du marché craignent que leur bien être ne soit considéré comme une charge pour les entreprises et qu'ils vont faire les frais d'une vision économique fondée sur l'abaissement des coûts salariaux et sociaux en vue de créer les conditions d'une compétitivité performante.
Dans ce contexte justement où la compréhension de ce qui se passe sur le plan des privatisations parait assez difficile et où il apparaît également au vu de la difficulté à trouver un premier emploi pour les jeunes arrivés sur le marché du travail et même pour les diplômés que le processus d'entrée dans l'économie de marché est difficilement maîtrisable, la tendance constatée est aux manifestations et parfois même aux émeutes localisées en substitution à la patience et au dialogue. Il est temps de penser à donner un contenu concret au pacte social de stabilité qu'avaient envisagé de faire les autorités à un moment donné.


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