Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah, a annoncé, hier à Alger, qu'afin de faciliter le rapatriement des dépouilles des ressortissants algériens à l'étranger, la société nationale des assurances sera autorisée à ouvrir des comptes devises à l'étranger. Le ministre qui a annoncé la mise en place d'une stratégie gouvernementale globale pour la prise en charge de la communauté nationale, a annoncé que parmi les décisions adoptées par le Premier ministre, l'autorisation de la Société algérienne d'assurances (SAA), à ouvrir des comptes en devises partout dans le monde pour faciliter la prise en charge du rapatriement des dépouilles mortelles des ressortissants algériens. A travers cette initiative, le gouvernement a permis de pallier certaines entraves, rencontrées par le citoyen algérien lors du décès d'un membre de sa famille ou autre, et ce après concertations avec le gouverneur de la Banque d'Algérie et la SAA, a-t-il ajouté. M. Benatallah a précisé, lors d'une conférence de presse, que cette stratégie englobe une série de décisions et mesures, prises la semaine dernière lors d'une réunion ministérielle restreinte, portant sur les volets social, économique et culturel, ainsi que le mouvement associatif et l'élite, indiquant que ces décisions s'inscrivent dans le cadre d'"une politique globale" qui permettra d'engager des concertations entre les institutions de l'Etat et entre l'Etat et les ressortissants algériens. Au volet de l'éducation et de l'enseignement, M. Benatallah a annoncé l'adoption du projet d'enseignement des langues arabe et amazigh dans les trois cycles de l'enseignement au profit des membres de la communauté nationale établie à l'étranger, qui entrera en vigueur le mois prochain. Il a également été décidé d'organiser en réseau l'élite nationale à l'étranger. Des mesures ont également été prises pour assurer davantage de moyens à l'Ecole internationale de Paris et permettre l'ouverture, à l'avenir, d'autres écoles en dehors de Paris et d'un centre culturel algérien à Londres. Ces décisions interviennent peu avant l'adoption d'un plan gouvernemental global au profit de la communauté nationale établie à l'étranger, a conclu M. Benatallah.