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L'Australie lève son embargo sur la production d'uranium
Publié dans Le Maghreb le 07 - 05 - 2007

C'est une petite révolution en Australie. Les travaillistes australiens ont mis fin à 25 ans de moratoire sur l'exploitation de nouvelles mines d'uranium dans le pays
Les partisans de l'énergie nucléaire et les producteurs d'uranium sont soulagés : les travaillistes australiens acceptent, enfin, de lever leur opposition à l'exploitation de nouvelles mines d'uranium. Après un moratoire de vingt-cinq ans, c'est un vote historique qui intervient sur un marché surchauffé en raison de la renaissance du nucléaire civil. On ne s'attend pas à une répercussion directe sur le marché spot de l'uranium déjà au plus haut, le prix a plus que doublé en un an, la livre vaut en ce moment 113 dollars ; comme la décision était attendue, les négociants l'ont déjà anticipée. En revanche, les bourses ont très vite réagi : ce lundi, la plupart des sociétés minières détentrices de droit sur des mines australiennes ont vu leur cours grimper. Alors qu'elle détient 40% des réserves d'uranium, l'Australie n'a que trois mines en production en raison du rejet politique suscité par l'uranium, elle a donc a été rapidement dépassée par le Canada. Ce rejet, peu discuté tant que les prix stagnaient, est devenu intenable avec l'envolée des matières premières ; les travaillistes susceptibles de gagner la prochaine élection générale ont donc consenti à cet aggiornamento en phase avec les intérêts de l'industrie minière australienne. La bataille n'est pas terminée pour autant pour les sociétés minières, car ce sont les dirigeants des Etats concernés qui gardent le dernier mot, des Etats tous contrôlés par le parti progressiste.
En Australie du Sud, où se trouvent les deux mines actuellement en production sur les trois autorisées, l'ouverture va de soi, en revanche en Australie occidentale, où les réserves sont prometteuses, les travaillistes au pouvoir restent sur la même position. Au Queensland, l'autre morceau de choix pour les réserves, l'opposition au nucléaire est aussi fermement défendue. C'est, d'ailleurs, dans cet Etat que la société Summit, convoitée il y a peu par le français Areva, détient les droits sur le gisement proche du Mont-Isa. Summit a, finalement, accepté l'offre de rachat de son compatriote Paladin, mais Areva a pris une participation de 10 % dans cette société, histoire de garder un accès à un potentiel recherché. Hors du continent australien, on se bouscule pour décrocher des droits sur de nouvelles mines d'uranium. Le Kazakstan, avec 20 % des réserves d'uranium de la planète, fait partie des Etats particulièrement courtisés. Cette semaine, une délégation japonaise est sur place pour signer une série d'accords entérinant la coopération nucléaire entre les deux pays, les Nippons construisant une centrale pour avoir accès à l'exploitation minière.
En l'Australie, pour justifier le geste, Kevin Rudd, le nouveau leader du parti travailliste revendique le "changement de contexte". En 1982, le Premier ministre de l'époque, Labor lui aussi, avait limité à trois le nombre de mines d'uranium dans ce pays recelant le tiers des réserves mondiales. A cette époque, la livre d'uranium valait moins de 10 euros contre 113 aujourd'hui, de quoi faire réfléchir. D'autant que la politique ne s'est pas révélée très efficace puisque l'Australie est tout de même devenue le deuxième fournisseur mondial d'uranium avec 12 000 tonnes l'an dernier .Les chefs de gouvernements des différents Etats de la Fédération australienne vont donc pouvoir décider de l'ouverture, ou non de nouveaux gisements sur leurs territoires.


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