L'atteinte des objectifs fixés est réitérée par un engagement à lever les obstacles qui freinent la promotion sociale. Cela semble être à la hauteur des ambitions populaires. Mais faut-il, le dire, le phénomène du chômage et de la satisfaction des besoins en matière de logement et autres prestations, ne pourra être éradiqué du jour au lendemain. Il faut qu'il soit considéré comme un problème de gouvernance dans le volet social, c'est-à-dire la nécessité de fournir des efforts supplémentaires en vue d'anticiper sur la mise en œuvre et s'engager sur de nouvelles dispositions assurant l'"arrivée" au but final. Le contexte actuel nécessite une démarche et une approche de développement notamment pour la politique sociale, dans la promotion du développement local durable et l'emploi, mais aussi l'adoption d'une meilleure politique d'aménagement et de développement des territoires. Une solution à même de promouvoir une dynamique d'articulation d'échelle et de cohérence de la politique publique, de mieux cerner les problèmes et de mobiliser les ressources locales pour la création de richesses, d'emploi, de stabilité des populations et l'extension du tissu industriel par le biais de l'intensification des PME. La légitimation de l'entreprenariat social est plus que jamais à légitimer à travers la mobilisation des opérateurs économiques afin de décrire les dynamiques économiques porteuses de données enrichissantes. Le renforcement du développement économique et l'adoption d'une vision sociale, nécessitent de produire plus d'effets permettant de "recouper" ce développement et de l'accorder avec son importance. Ses partenaires devraient donc partir d'un principe dynamique d'articulation en rapport avec le programme national. Cette articulation peut permettre la cohérence de ce programme qui devrait passer par l'élaboration et l'utilisation d'un certain nombre de mécanismes et de plans locaux de développement. En outre, l'importance des infrastructures et des PME a été mise en évidence ces derniers temps pour permettre d'illustrer la gouvernance économique et sociale. Elle peut susciter l'espoir des populations, surtout lorsque l'accent est mis en avant sur l'objectif de la promotion sociale. Avec son propre libéralisme économique, l'Algérie, a besoin de beaucoup d'investissements nationaux et étrangers en vue de renforcer sa croissance économique et tous ses objectifs sociaux. A ce titre, il advient absolument nécessaire de privilégier une approche participative et itérative, qui devrait impliquer tous les acteurs de la promotion du genre. La mise en œuvre de cette démarche ne sera pas l'affaire de l'Etat, mais des différents acteurs publics et privés, de toute la société et de tous les partenaires au développement. Seule une forte mobilisation de tout ce monde et une synergie d'actions permettront d'augmenter l'efficacité, l'efficience, la durabilité et la cohérence des mesures pour l'équité et l'égalité dans la vie économique, sociale et culturelle.