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Santé La consommation de médicaments génériques freinée
Publié dans Le Maghreb le 21 - 03 - 2011

Malgré un prix relativement abordable, le médicament générique n'arrive toujours pas à s'imposer sur le marché pharmaceutique algérien, le patient porte souvent son choix sur la molécule d'origine, ou le princeps, et l'absence d'un vrai plan de vulgarisation en est une des causes de ce choix. Si la consommation de médicaments génériques en Algérie touche plus de 30% des patients traités, selon le groupe Saidal, il va sans dire,qu'il reste beaucoup à faire pour que cette évolution soit réellement progressive.
D'ailleurs, il est utile de préciser que la production actuelle de médicaments en Algérie est composée à 80 % de génériques alors que l'importation des médicaments représente environ 65% du marché national, la part de la production locale atteignant les 38%. D'autre part, il n y a pas plus tard que le 15 mars dernier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a révélé qu'une campagne de sensibilisation et d'explication sur le médicament générique allait être lancée incessamment par le ministère en collaboration avec le Syndicat national algérien des pharmacies et officines (SNAPO). Cette campagne visera notamment les médecins, les pharmaciens, les laboratoires et les producteurs de médicaments génériques. Ce qui prouve que des explications et des éclaircissements sur le choix du médicament génétique au détriment du principe est devenue une urgence. D'ailleurs un gérant d'une officine l'a bien fait remarquer : "L'obstacle principal à la prescription de médicaments génériques provient, à mon avis, de la méfiance, peu argumentée, des médecins à leur égard et d'une quasi-absence de campagnes de sensibilisation sur le générique au niveau notamment des moyens d'information audio-visuels". Il est donc nécessaire, voire primordial, d'engager une véritable campagne de sensibilisation pour permettre une vraie promotion de la consommation du générique bien évidemment, sans oublier cet apport combien décisif des médecins à privilégier ce type de médicament moins coûteux et tout aussi efficace que le princeps (molécule d'origine). Cette dame le fait bien remarquer en questionnant "Pourquoi est ce que les médecins ne prescrivent pas de médicaments génériques au lieu du princeps afin que cela ne prête plus à confusion ?". La réponse est que certains médecins font confiance, prioritairement, aux médicaments de référence qu'ils connaissent et prescrivent depuis longtemps, mais cette situation a commencé à changer depuis les dernières mesures gouvernementales interdisant l'importation de tout produit pharmaceutique déjà fabriqué en Algérie. Il est important de préciser, par ailleurs, que les médicaments génériques fabriqués actuellement en Algérie et, notamment par Saidal, concernent essentiellement les pathologies chroniques telles que le diabète, l'hypertension cardiovasculaire, l'hypertension artérielle, les maladies neuropsychiatriques et les maladies liées au stress. La production du générique constitue, ne l'oublions pas, le fondement même de la politique nationale de santé publique, visant à rendre accessible la prise en charge thérapeutique aux franges névralgiques de la société. Il faut également savoir qu'une soixantaine de producteurs de médicaments, une vingtaine de conditionneurs et 560 distributeurs composent le marché du médicament en Algérie, dont la production actuelle est composée à 80 % de génériques. Et ces producteurs se doivent également de programmer une large campagne de sensibilisation et de publicité afin de promouvoir le médicament générique. Il y a aussi cette autre solution pouvant aider à cette promotion et elle concerne la structuration du marché du médicament qui doit passer par la création, notamment, de structures chargées de le réglementer, dont l'une des missions est d'aboutir à une traçabilité du médicament. Faut-il aussi remarquer que l'Algérie s'est engagée à édifier une industrie nationale du médicament, en partenariat avec des laboratoires étrangers pour atteindre, en 2014, une couverture de 70% environ (contre 38 % actuellement) de ses besoins en la matière, résultant de mesures publiques visant à diminuer graduellement la dépendance du médicament importé. Saïd Ben

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