Le changement est une ''obligation historique'' Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Karim Tabbou, a estimé vendredi après-midi à Sétif que le "changement est inéluctable" et qu'il constitue aujourd'hui "une obligation historique".M. Tabbou, qui animait un meeting à la salle du Complexe sportif du 8-Mai 1945, devant une assistance nombreuse, a souligné que les Algériens forment un "peuple uni" qui n'a "pas peur du changement". L'Algérie qui a marqué l'Histoire pour arracher son Indépendance doit encore l'écrire, aujourd'hui, pour parvenir à la démocratie, a ajouté en substance le premier secrétaire du FFS. Selon M. Tabbou, il existerait un "fossé énorme entre le pouvoir et la jeunesse", soulignant le paradoxe consistant à voir "des jeunes harraga s'entasser dans des barques de fortune pour quitter un pays riche en hydrocarbures".
Un projet "consensuel" pour un changement en Algérie Le changement en Algérie doit passer par un "projet consensuel" et un dialogue avec toutes les franges de la société à même de promouvoir la "culture du pacte", ont souligné vendredi à Alger les animateurs d'une conférence-débat sous le thème "Quel changement pour quelle Algérie". "Le véritable changement doit passer par un projet consensuel et de dialogue avec l'ensemble des franges de la société pour bénéficier ainsi d'une dynamique d'action multiple", a recommandé l'ancien secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelhamid Mehri, un des animateurs de la conférence-débat organisée dans le cadre des "Débats d'El Watan". La satisfaction des revendications sociales et l'ouverture politique pour éviterles "dérapages" La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louiza Hanoune, a affirmé vendredi à Alger que la satisfaction des revendications sociales et l'ouverture politique "effective" à travers la prise de décisions urgentes et concrètes sont le seul moyen d'éviter les "dérapages" qui peuvent naître des mouvements de protestation qu'a connus le pays ces derniers temps. "Le seul moyen d'éviter les dérapages, c'est l'anticipation des évènements à travers la satisfaction des revendications sociales et l'ouverture politique effective, en prenant des décisions urgentes et concrètes, à l'instar de l'abrogation du délit de presse, l'organisation d'élections législatives anticipées et la révision de la Constitution", a souligné Mme Hanoune lors d'une réunion des membres du bureau politique du parti. Elle a dans ce sens mis l'accent sur la nécessité de "changer d'abord la nature des institutions, en organisant des élections anticipées qui induiront d'autres réformes, pour aller de l'avant dans le parachèvement du processus démocratique". Cyberparc de Sidi-Abdellah : le business tower livré en 2012 Les deux tours, "business tower", implantées au niveau du Cyberparc de la nouvelle ville de Sidi-Abdellah (Alger) seront réceptionnées en 2012, a indiqué vendredi à Alger Sid Ahmed Karcouche, directeur général de l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT). "Les deux tours, conçues pour être un hôtel, ont été transformées en bureaux d'affaires, car la demande, en ce sens, était importante", a précisé à l'APS M. Karcouche en marge de la Semaine du Web organisée du 18 au 23 avril au Cyberparc de Sidi-Abdellah. Un étudiant sahraoui décède suite à une agression à Rabat Plusieurs étudiants ont été blessés et six Sahraouis arrêtés par la police marocaine lors d'un rassemblement de protestation qui a eu lieu vendredi à Rabat à la cité universitaire Souissi, suite à la mort le matin d'un étudiant sahraoui, a-t-on appris de source estudiantine. Ce rassemblement de protestation est intervenu après la mort vendredi matin de Abbad Hammadi, étudiant sahraoui en 3ème année de droit à l'université Souissi de Rabat, victime jeudi soir vers 21h30 d'une agression à l'arme blanche perpétrée par deux individus non loin du ministère marocain de la Communication. Les étudiants sahraouis des cités universitaires (filles et garçons), ayant appris la mort de leur camarade sont sortis "crier leur colère" et protester contre cette agression. Semaine du WEB : cinq jeunes Algériens certifiés "expert référencement" internationaux Cinq jeunes algériens ont obtenu la certification internationale "expert référencement" (CESEO) des sites internet sur les moteurs de recherche lors de la semaine du WEB qui se tient du 18 au 23 avril au Cyberparc de Sidi-Abdellah (Alger). "Sur 25 postulants, 5 jeunes, dont deux étudiants, ont obtenu après examen la certification CESEO sous le contrôle d'experts belges, britanniques et français", a indiqué à l'APS Sid Ahmed Karkouche, DG de l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT). M. Karkouche a précisé que ces cinq Algériens viennent s'ajouter aux 18 experts en référencement certifiés en Europe par SEOcamp, une association fondée en 2008, et qui regroupe des adhérents dont l'activité principale est le référencement ou le "search engine marketing" (web masters, référenceurs et consultants), ayant pour objectif notamment de développer l'image du métier de référenceur. Dépénalisation du délit de presse : annonce "tardive mais utile" L'annonce par le président de la République de la possibilité de dépénaliser le délit de presse, même si elle est jugée "tardive", est accueillie avec "optimisme" par des professionnels de la presse, des universitaires spécialisés dans les sciences de l'information et des spécialistes du droit. L'abrogation éventuelle de l'article 144 bis du Code pénal prévoyant des peines d'emprisonnement pour le délit de presse, "vient en réponse à une revendication de l'ensemble de la famille de la presse", a observé le Pr Brahim Brahimi, directeur général de l'Ecole nationale supérieure du journalisme et des sciences de l'information (ENSJI). Un séisme de magnitude 6,9 secoue les Iles Salomon Une secousse tellurique de magnitude 6,9 s'est produite samedi au large des Iles Salomon, dans le Pacifique, a annoncé l'Institut géophysique américain (USGS). Le séisme a eu lieu à 15H16 (04H16 GMT) à une profondeur de 81 kilomètres et son épicentre était situé à 171 kilomètres au sud-est de la capitale, Honiara, selon l'USGS. Les habitants des îles disent avoir ressenti une forte secousse mais selon les services de secours, il n'y a pas eu de dommages, ni aucune alerte au tsunami lancée. Les Iles Salomon sont situées sur la ceinture de feu du Pacifique, où les déplacements de plaques de l'écorce terrestre provoquent séismes et activités volcaniques.