La Banque du Japon a maintenu sa politique monétaire, suggérant que la banque centrale prévoit toujours un rebond de la croissance après le décrochage observé au premier trimestre, conséquence du séisme qui a frappé le pays le 11 mars dernier. Contre toute attente, le vice-gouverneur Kiyohiko Nishimura, qui prônait un nouvel assouplissement monétaire via une extension du programme de rachat d'actifs, a renoncé à ce projet. Dans ce contexte, les analystes minimisent désormais leurs anticipations d'assouplissement monétaire à moyen-terme. Le taux d'intervention de la BoJ reste comme prévu dans une fourchette de 0% à 0,1%, une décision prise à l'unanimité, et son programme de rachat d'actifs reste limité à 10 000 milliards de yens (85,4 milliards d'euros). La BoJ a de nouveau souligné les conséquences du séisme sur l'économie japonaise et s'est dite prête à prendre si besoin de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire. L'économie japonaise, plombée par le puissant séisme et tsunami du 11 mars, s'est contractée plus fortement qu'attendu au premier trimestre et s'achemine officiellement vers la récession.