Les utilisateurs de Skype ont rencontré des problèmes de connexion dans la journée de jeudi dernier, suite au rachat de ce dernier par le géant Microsoft Microsoft a racheté Skype dans le but de s'investir sur l'avenir grâce à la vidéoconférence qui va se développer. L'idée de Microsoft est de créer un socle commun autour de ces différents produits via le codec Silk, qui promet des opportunités nouvelles pour les utilisateurs dans leur manière de communiquer, que ce soit par clavier, micro ou vidéo. Avec 600 millions d'inscrits dans le monde, particuliers mais aussi entreprises, la principale crainte était que Skype by Microsoft ne soit pas compatible avec toutes les plateformes permettant auparavant son utilisation, mais l'existant sera maintenu et Skype restera compatible et cela pour le moment avec Windows, Mac OS X, Linux, iOS, Android, BlackBerry ou encore Symbian. Quant à Windows Live, de nombreux utilisateurs préfèrent Skype à ce dernier, ce qui engendra par la suite sa disparition. Windows live traduit les difficultés de Microsoft dans le domaine grand public, un large choix de produits, mais des interfaces très différentes, des noms trop longs, et des possibilités très loin d'être unifiées, entre le trop riche et le pas assez. L'une des craintes réside dans le degré d'intégration futur de Skype dans l'OS Windows. En effet, peu de documentation existe à l'heure actuelle sur la façon dont les antivirus protègent les communications Skype. Avant son rachat, Skype avait déjà quelques soucis de sécurité à régler, l'intégration de Skype dans l'Os Windows devrait donc intéresser bon nombre de hackers et autres pirates. Microsoft est donc sur le bon chemin pour devenir un acteur incontournable de la communication, et se rapproche ainsi du grand public. Aux Etats-Unis, le président Obama dispose d'un cercle de responsables chargés de le conseiller sur la thématique de la sécurité des réseaux. La Maison-Blanche a indiqué qu'elle comptait intégrer de nouveaux responsables dans l'enceinte de son Conseil chargé des Télécommunications. Du coup, des dirigeants de Microsoft devraient faire leur apparition. Une originalité puisqu'à ce jour, seuls des représentants des FAI siègent à ce conseil. POUR RAPPEL En France, un cercle de compétences a été récemment mis en place. Baptisé CNN (Conseil national du numérique), il a vocation à être régulièrement consulté sur les questions touchant au numérique. Par exemple, ce conseil vient d'indiquer son désaccord sur le sujet de la taxe de 1 % sur les revenus publicitaires visant les plateformes en ligne. Du coup, l'application de la taxe devrait encore être repoussée.