Avec un taux d'environ 1 % de ma production manufacturière, l'Afrique ne pourra pas réduire le taux de pauvreté, si les gouvernements ne prennent pas des mesures efficaces pour développer ce secteur économique, estime un rapport conjoint de la CNUCED et de l'ONUDI rendu public, avant-hier à Paris.Le responsable de la section Afrique de la CNUCED, M. Norbert Lebale, a présenté lors d'une conférence de presse, le Rapport 2011 sur le développement économique en Afrique, intitulé ''Promouvoir le développement industriel en Afrique dans le nouvel environnement mondial'', préconise l'adoption d'une approche pratique et bien conçue de l'industrialisation. Cette dernière doit être adaptée à la situation de chaque pays et s'appuyer, également, sur de nombreux échanges de points de vue et d'informations avec le secteur privé et les chefs d'entreprise. Selon le rapport présenté, l'Afrique représente une baisse dans les activités manufacturières à forte intensité de main-d'œuvre ainsi que sa part dans la valeur ajoutée manufacturière (VAM) qui a chuté de 23 % en 2000 à 20 % en 2008. La CNUCED considère, dans ce cas, que l'aide de l'Etat aux entreprises privées est obligatoire, pour orienter leurs investissements et leurs activités commerciales vers des secteurs jugés primordiaux pour la croissance économique à long terme et la création d'emplois. M. Norbert Lebale a souligné la nécessité de promouvoir le développement du secteur manufacturier. La CNUCED engage les pays africains à établir des ''liens synergiques'' entre les secteurs agricole et non agricole de leur économie.