La direction général des impôts a entamé une procédure légale de pousser les nouveaux riches à payer de nouvelles taxes sur leurs propriétés. Le directeur général de la direction générale des impôts, M. Ahmed Rouya, a souligné que "l'intérêt que porte les services d'impôts aux nouveaux fortunés entre dans le cadre de la routine et l'objectif n'est pas de les punir mais de récolter le plus possible d'entrée pour les impôts. La direction générale des impôts collabore avec les différentes sociétés et services pour récolter des informations qui concernent les nouveaux fortunés qui possèdent des appartements ou des voitures luxueuses ou bien des bateaux". Il a ajouté également que cette opération se fait à l'intervention des équipes de détectives dépendant du ministère des Finances, qui ont commencé dernièrement d'interroger les riches algériens sur leurs fortunes fugueuses. Et on a commencé à appliquer cette opération depuis l'an 2000 ; d'après les statistiques de 2004 plus de 725 personnes sont en possession de richesse qu'ils n'ont pas déclaré aux services des impôts, ce qui a poussé ces derniers à les avertir par des avis de paiements de plus de 3 milliards de dinars, environ 4 millions de dinars par personne. M. Rouya a pour autant déclaré qu'il est habilité par la direction des impôts de connaître les comptes des gens et les comparer avec leurs déclarations au niveau des services d'impôts. Et l'objectif, d'après lui, est de les poursuivre pour payer ce qu'ils doivent à l'Etat. Cette procédure, d'après le directeur général, entre dans le cadre de la récupération de plus de revenu, hors les revenus pétrolier, ce qui justifie les taxes forfaitaires. Cette opération inclus les commerçants et les artisans dont le revenu annuel ne dépasse pas 3 000 000 DA. Et pour les taxes forfaitaires, le DG fait une exception pour les grossistes, leurs impôts seront répartis de la manière suivante : 50% pour le budget de l'Etat et 50% pour les collectivités locales. Et le but derrière cette procédure, d'après le DG, et de faciliter les procédures de paiement, comme il a déclaré également qu'une baisse dans le pourcentage d'impôt qui va jusqu'à 6% serait probable. La direction des impôts a pu récolter 45,5% de ses entrées annuelles des grandes sociétés dont le capital dépasse les 100 millions de dinars, et que la plupart des revenus de la direction des impôts, à part le pétrole, viennent du secteur des services tels que la téléphonie, les banques et les matériaux de construction.