En marge de la journée sur les processus de certification et l'impact de l'environnement sur la santé, organisée, dimanche passé à Oran, par la direction hygiène, sécurité et environnement (H.S.E) de l'activité Aval de Sonatrach, M. Boudissa, directeur de l'organisme algérien de certification "Algeral", a annoncé que cet organisme sera opérationnel dès septembre prochain et entamera l'examen des dossiers de certification d'une douzaine d'entreprises publiques et privées. "Cet organisme, créé en vertu du décret n° 05/466 du 06 décembre 2005, est appelé à être le catalyseur des activités des laboratoires, organismes d'inspection et organismes certificateurs activant à l'échelle nationale", a indiqué son directeur. Algeral, est en voie de subir lui-même les tests nécessaires pour sa certification à la norme ISO 170011 qui précise les exigences et les conditions d'activité des organismes d'accréditation et autres. "Pour la bonne marche de l'organisme, on aura besoin d'une centaine de compétences. Celles-ci auront à exercer leurs missions en toute indépendance, impartialité et compétence", a-t-il ajouté, en précisant que la toute dernière promotion a été formée en avril dernier et concerne les compétences des laboratoires d'étalonnage et d'essais. En outre, M. Boudissa a souligné l'importance du processus d'accréditation, car il permet l'accès aux marchés internationaux, la garantie des biens et des travaux de qualité, la participation de l'Algérie à des accords multinationaux et diversifiés. Il est également un outil de marketing. Le responsable de Algeral a également relevé que le volume du travail à assurer et les challenges à relever sont importants, car l'objectif est de permettre à la clientèle des secteurs public et privé de disposer d'outils de reconnaissance de leurs compétences à réaliser des activités selon les exigences de la conformité. Par ailleurs, Algérial a réussi à convaincre le groupe pétrolier national Sonatrach pour s'engager à faire de ses performances en matière de santé, de sécurité et d'environnement un critère de progrès et un atout aussi bien sur le plan interne que dans ses relations avec ses partenaires et toutes les parties tierces. Intervenant autour de trois axes à savoir la stratégie de la certification QHSE à Sonatrach, la vision de la certification QSHE en Algérie et les polluants de l'environnement et risques pour la santé, les communicants ont établi une jonction entre les processus de certification aux différents référentiels (qualité, hygiène, sécurité et autres) et l'impact de l'environnement sur la santé des personnels du secteur des hydrocarbures ou des populations limitrophes aux installations et complexes de production. Pour la majorité des intervenants, la certification est loin d'être un effet de mode, mais une exigence et une référence facilitant l'accès aux marchés internationaux entre autres. Dans un message adressé à l'assistance, M. Abdelhafidh Feghouli, vice-président de Sonatrach l'Aval a souligné que "la certification est sans conteste une preuve indiscutable des capacités de l'entreprise et de ses démembrements à franchir le cap de la performance en conformité avec les normes internationales mises en vigueur. Elle démontre également l'efficience des modes de gestion appliquées au niveau de l'entreprise et la mise en œuvre réelle de la politique de Sonatrach en matière d'amélioration de son système de management et en particulier dans sa politique d'utilisation optimale et rationnelle de ses ressources et leur permanente amélioration ". M. Nacer-Eddine Harkat, assistant QHSE à Sonatrach Aval, a considéré que la certification s'appuie sur un référentiel normatif qui définit les performances exigibles pour l'obtention d'un certificat. Elle permet également de sécuriser les clients sur la constance des performances de l'entreprise, de leur donner une assurance à caractère juridique (respect des textes en vigueur), de reconnaître les efforts consentis par les différents acteurs internes pour améliorer la qualité des produits et services et aussi de démontrer le souci de l'entreprise de satisfaire leur exigence. Enfin, les volets relatifs à la pollution, l'impact de l'environnement sur la santé et les mesures préconisées pour limiter les répercussions négatifs des rejets chimiques et industriels ont été les autres sujets évoqués par d'autres communicantions.