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" Nous n'achetons pas les équipements mais le savoir-faire "
M Amor Habes, directeur général de Faderco, au Maghreb
Publié dans Le Maghreb le 31 - 10 - 2011


Entretien réalisé par Meziane Atmani

Depuis un quart de siècle, Faderco n`a cessé de se développer pour devenir, aujourd'hui, un important acteur économique du pays, avec un chiffre d`affaires d`environ 5 milliards de dinars, 3 sites de production (Eucalyptus, Meftah et Oued Smar). Par ailleurs, c`est grâce au savoir-faire et aux efforts communs de l`ensemble de ses employés que Faderco a réussi à acquérir la confiance de ses clients et partenaires, faisant de ses produits des best-sellers dans leur catégorie, tels que les serviettes hygiéniques Awane (plus de 60 % de parts de marché).Aussi, Faderco a pu obtenir la certification ISO 9001 version 2008 par le biais de son système de management performant de la qualité reconnu en 2010. Reconnu pour son esprit d`entrepreneuriat et son mode de gestion moderne et orienté vers la performance et l`innovation technologique par le biais de son unité de recherche et développement, ce qui lui a permis d`être un important acteur économique dans le secteur de l`hygiène en Algérie, Faderco est passé de 10 millions de couches à 350 millions de couches en matière de production dans ses trois sites (soit 25 % de parts de marché). Ainsi, elle occupe une place importante sur le marché national, tandis que ses exportations représentent 1 % de son chiffre d`affaires. M Amor Habes, DG de Faderco que nous avons rencontré en marge de la conférence organisée hier à Alger, insiste dans cet entretien sur d'autres défis et de nouveaux enjeux de la société qui ne cessent de s'imposer sur le marché national face à la concurrence internationale.

Le Maghreb
A l'occasion de la célébration de la 25e année d'existence de Faderco sur le marché, comment voyez-vous les enjeux et la conquête de nouvelles parts de marché ?

M.Amor Habes
Les enjeux que nous nous sommes tracés sont aujourd'hui très importants et intéressants. Il s'agit d'un défi pour la société et son staff. Ce ne sont pas des enjeux que j'ai fixés moi-même ; j'ai avec moi tout l'appui de mon staff et de mes collaborateurs. Il s'agit d'enjeux importants. Pourquoi ? Car le marché algérien n'est plus ce qu'il était il y a dix ans. Le consommateur a aussi atteint un degré de maturité très important. Les enjeux sont très importants par rapport à la taille de notre marché et par rapport à la nature des produits que nous proposons à nos consommateurs. Les enjeux sont de taille par rapport à la taille des investissements consentis. Nous considérons que le marché algérien est si important que les investissements sont matérialisés, en cours, à travers notamment la réalisation du complexe de Sétif. Ce futur complexe, qui sera réceptionné à la fin de l'année 2012, permettra d'augmenter sensiblement nos capacités de production actuelle et surtout de lancer de nouveaux produits que nous allons développer.

Lesquels ?
Il s'agit de produits pour continence adulte. C'est un produit qui reste très sensible en Algérie auquel nous avons voulu contribuer par l'installation, à Sétif, d'une ligne toute automatisée, de change complet pour adultes. C'est une ligne qui sera installée au cours du premier semestre 2012. La principale mission à travers cet investissement de 20 millions d'euros, dont 10 seront consacrés à l'acquisition des équipements, est de répondre à la demande croissante de ce type de produits sur notre marché ; et bien entendu en termes de capacités installées, de regarder certains marchés d'exportation pour les produits d'incontinence. Un sujet qui n'est plus aujourd'hui aussi tabou que cela en Algérie. C'est un produit très fortement demandé et les études l'ont démontré. D'où la spécialisation de notre société et notre contribution à travers ces projets. Il y a aussi un autre projet portant sur le lancement d'un nouveau segment de produits de papier d'essuyage. Les études que nous avons menées ces dernières années ont démontré qu'il s'agit d'un marché encore très jeune et qui recèle beaucoup de perspectives de croissance. Nous estimons à 10 % par an la croissance dans ce segment. L'Algérie consomme environ 25 000 tonnes de papier d'essuyage par an. Quand on sait que l'Algérie n'arrive à produire que 15 000 tonnes par an, notre société voudrait contribuer et marquer sa présence sur ce nouveau segment de papier qui rentre dans la gamme de l'offre et de la cible que nous avons tracée, élaborée et distribuée pour toute la famille.

Voulez-vous expliquer ce que vous dites par " on n'achète pas les machines, mais le savoir-faire " ?
Depuis 25 ans on est arrivé à tisser des relations très privilégiées avec les principaux fournisseurs d'équipements qui interviennent dans le domaine de l'hygiène. Nous avons sélectionné les prix comme partenaires les meilleurs. Le meilleur aujourd'hui ne vous vend pas des équipements mais un savoir-faire. Il faut savoir que dans un domaine très technique,ça va du process d'assemblage jusqu'au process de conditionnement. Aujourd'hui, les négociations avec nos fournisseurs d'équipements ne consistent pas à acquérir des lignes de production ou des process mais il s'agit surtout de faire des partenariats gagnant-gagnant et de plus livrer des projets clés en mains. Nous établissons des cahiers des charges et nous mettons en place toutes les restrictions sur nos produits ; et c'est au partenaire sur un projet en général qui s'étale sur 24 mois, d'intervenir d'abord par la formation avant la livraison des équipements. C'est une formation acquise chez le fabricant partenaire. En plus d'un accompagnement qui se fait durant les 24 mois qui suivent l'installation et la mise en route de nos lignes de production. Au bout des 24 mois, l'expérience a montré qu'effectivement l'outil de production tourne avec un personnel à 100 % algérien et d'expertise algérienne.

Qu'en est-il des efforts consentis par l'entreprise en termes de formation ?
L'élément humain est au cœur de notre stratégie. Nous nous retrouvons aussi dans notre politique. Nous nous sommes donné comme objectif de tourner la société avec une main-d'œuvre algérienne à 100 %. Donc la formation est très importante pour nous. La part de la formation représente environ 30 % du chiffre d'affaires, qui sont destinés liés à la formation des personnels. La formation ne concerne pas uniquement la partie de l'outil industriel, mais toutes les strates de la société. Cela va du management, de la partie commerciale et marketing jusqu'à la partie industrielle et technique. Aujourd'hui nous sommes fiers de dire que la société fonctionne quotidiennement. Avec 600 emplois à 100 % algériens, nous avons réalisé un défi depuis plus de 5 ans.


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