Cinq terroristes présumés poursuivis pour appartenance à un groupe terroriste, homicide volontaire avec préméditation et enlèvements avec demande de rançon en 2009, seront jugés le 5 décembre prochain par le tribunal criminel près la cour d'Alger. Parmi ces individus figure Gouri Abdelmalek qui avait été condamné en date du 6 juillet 2010 par le même tribunal à 20 ans de réclusion criminelle pour des faits de la même nature. C'est le magistrat Benkharchi Omar qui va juger cette affaire, selon le rôle des affaires criminelles affiché dans le hall de la Cour d'Alger. Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent à 2009 lorsque les services de sécurité ont arrêté le terroriste présumé Gouri Brahim au niveau du Centre hospitalo-universitaire d'Hussein Dey, où il devait subir une intervention chirurgicale sous un faux nom. Le prévenu aurait perdu partiellement la vue suite à l'explosion d'une bombe artisanale alors qu'il se trouvait dans un fief terroriste au Centre Ben Daoud à Thénia dans la wilaya de Boumerdès. Il s'était rendu à Alger pour y subir le traitement nécessaire avec l'aide de l'accusé Semmar Mustapha. Gouri Brahim a révélé devant les services de sécurité les noms des éléments appartenant à son groupe terroriste dont celui de son frère Abdelmalek, actuellement émir des Kataeb Al Arkam activant à Bouzegza, affirmant avoir participé avec d'autres terroristes à plusieurs assassinats et enlèvements avec demande de rançon dans la wilaya de Boumerdès. Il a également précisé que son groupe était impliqué dans l'opération d'enlèvement à Boudouaou d'un riche propriétaire de camions qui a été libéré après le versement d'une rançon de 100 millions de centimes outre l'enlèvement du propriétaire d'un local de vente de matériaux de construction à Si Mustapha, libéré lui aussi après le versement d'une rançon de 200 millions de centimes. Le groupe terroriste était également impliqué dans l'assassinat de citoyens à Thénia. Pour rappel, en 2008, les éléments du groupe terroriste accompagnés de 20 individus armés appartenant à un autre groupe avaient attaqué une brigade de la Garde communale de Souk El Had (Boumerdès) et dressé en 2009 une embuscade à deux véhicules appartenant aux services de la Gendarmerie nationale à Béni Amrane dans la wilaya de Boumerdès.