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La culture fourragère reste une activité marginale
Le déficit entrave l'essor de l'élevage en Algérie
Publié dans Le Maghreb le 20 - 06 - 2007

L'alimentation du bétail constitue, incontestablement, l'une des contraintes majeures à l'essor de l'élevage en Algérie.
Un examen détaillé de la structure du bilan fourrager en Algérie a permis de relever que le taux de couverture des besoins du cheptel algérien se situe à moins de 80 % pour une offre estimée à 8 milliards d'unités fourragères, selon le bilan fourrager pour l'année 2001. Même si depuis, il y a eu amélioration de la production grâce à l'intensification des plantations fourragères, toutefois ce déficit a toujours des répercussions négatives sur la productivité des animaux et se traduit par un recours massif aux importations de produits animaux à l'instar des produits laitiers et carnés.
Le potentiel fourrager existant en Algérie est structuré autour de quatre ensembles, d'inégale importance, constitués par les prairies naturelles, les parcours steppiques, les fourrages cultivés et les parcours forestiers. Un examen fin de la structure de ce potentiel, globalisé selon les diverses zones agro-écologiques, a permis d'estimer les superficies occupées par les fourrages ou utilisées pour l'alimentation du cheptel à près de 39 millions d'hectares (2001). Ces superficies sont représentées, essentiellement, par les steppes et les pacages (82 %), les terres en jachère (7.8 %) et les soles pourvoyeuses de chaumes et de pailles (9%). Ces ensembles se caractérisent par la faiblesse de la productivité fourragère.En termes d'offre, exprimée en unités fourragères (UF), l'Algérie disposait en 2001 de 8 milliards d'UF issues principalement des zones céréalières (52 %) et des parcours steppiques (44 %). Les chaumes et les pailles contribuent pour 37 % dans l'offre fourragère globale. Ces données témoignent, encore une fois, du caractère extensif de la production fourragère en Algérie. Le cheptel algérien des ruminants est estimé pour l'année 2001 à près de 3.5 millions d'unités gros bétail (UGB) qui se localisent essentiellement au niveau des zones steppiques (32 %), des zones humides et subhumides (29 %) et les zones céréalières (23%). La structure des élevages varie selon les zones agro- écologiques; celle-ci est dominée par l'élevage bovin (72 %) dans la zone tell littoral, par l'association ovins/bovins dans les zones céréalières et sublittoral, les ovins en zones steppiques (75 %) et les camelins en zones sahariennes (56 %) Les besoins alimentaires de ce cheptel ont été estimés, pour l'année 2001, à 10,5 milliards d'UF. Le Cheptel ovin est estimé actuellement à 19 millions de têtes. Ce qui signifie que les besoins en production fourragère sont également revus à la hausse par rapport à 2001. Le déficit fourrager est toujours présent en dépit des efforts consentis à ce jour pour augmenter la production notamment dans les régions steppiques.
Cette situation découle de ce que la production et la culture des fourrages en Algérie reste, à bien des égards, une activité marginale des exploitations agricoles. En effet, la proportion des terres réservées aux cultures fourragères, exploitées de manière extensive au demeurant, reste faible puisqu'elle ne représentait en 2001 que 1 % des superficies fourragères
globales.
Le caractère extensif de la production fourragère est attesté par la prépondérance de la vesce avoine utilisée dans la majorité des cas en tant que foin dans l'alimentation du bétail, notamment dans les zones à pluviosité réduite.


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