Finances et Conseil Méditerranée (FCM), un réseau innovant composé de banquiers, d'avocats, d'experts-comptables, de commissaires aux comptes, de structures de formation et de financement privé basés en région PACA et en Méditerranée (Tunisie, Maroc, Algérie, Liban) et membre d'ANIMA, organise demain un atelier sur la loi de finances algérienne 2012 au niveau de l'espace CEFIM, au Palais de la Bourse à Marseille, en partenariat avec la CCI Marseille-Provence, le Comité Régional des Banques PACA et la CEFIM. Parmi les intervenants attendus figurent Mohamed Nasreddine Boukhari, expert-comptable à Alger, Isabelle Frédéric, Directeur de l'activité Cash and Trade, SMC et Mohamed Laqhila, expert-comptable, Marseille, représentant le Conseil Régional de l'Ordre des Experts-comptables PACAC. Les experts algériens et français vont ainsi se pencher sur les nouvelles modalités réglementaires et pratiques apportées par la loi de finances algérienne 2012 pour la promotion des petites et moyennes entreprises (PME) en termes notamment d'allégements fiscaux et sociaux ainsi que d'amélioration de l'environnement des affaires en Algérie. C'est une loi de finances dédiée en grande partie au développement des PME, de rééchelonnement de paiement des dettes bancaires et de facilitations de l'accès au marché des appels d'offres, selon des experts qui se sont réunis le 8 janvier dernier à Alger (Hôtel Hilton) lors d'une journée d'information sur la loi de finances 2012 et son impact économique sur l'entreprise, organisée par la chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) sous le patronage des ministères des finances et de commerce. Il y a lieu de noter qu'ils ont également souligné les nouvelles mesures portant sur l'allégement des mesures liées à l'accès au foncier et le transfert des dividendes pour les entreprises étrangères qui activent en Algérie. Les PME françaises qui sont présentes en force en Algérie sont ainsi interpellées en première instance de se démarquer pour investir davantage dans des secteurs économiques porteurs et courtisés de plus en plus par des opérateurs économiques nationaux et internationaux. Ainsi, les pouvoirs publics ont multiplié ces dernières années plusieurs types de mesures incitatives dans ce sens, dans le cadre notamment de la loi de finances, afin d'encourager la création d'entreprises et l'entrepreneuriat. Mais la loi de finances 2012 contient plus et d'importantes mesures incitatives visant essentiellement la baisse fiscale, la simplification et l'harmonisation des procédures et l'encouragement tous azimuts des porteurs de projets émanant notamment de jeunes promoteurs ou déposés auprès de l'agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ). D'autres intervenants, membres du cabinet Ernst & Young, ont expliqué, lors d'une rencontre organisée le 17 janvier dernier ,à Alger la portée d'un certain nombre de nouvelles mesures, dont l'exonération de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les banques et établissements financiers sous certaines conditions, la suppression de la taxe de domiciliation bancaire pour certaines opérations, la baisse de la pression fiscale, la simplification et l'harmonisation des procédures fiscales, le renforcement des garanties des contribuables, l'alignement du fait générateur de la Taxe sur l'activité professionnelle (TAP) sur celui de la TVA et, enfin, la correspondance entre l'annuité de l'amortissement et la quote-part de la subvention d'équipement à rattacher au résultat en tant que produit. Les experts algériens et français pourront décortiquer cette loi de finances algérienne 2012 et trouver d'autres pistes de discussions relatives à l'installation et l'investissement des PME françaises en Algérie.