Au lendemain de l'annonce des premiers résultats des élections législatives par le MICL, les coups commencent à pleuvoir sous prétexte que la souveraineté des électeurs n'a pas été respectée. Sans aucune preuve tangible ces allégations font pourtant les choux gras de l'actualité nationale et deviennent un sujet brûlant au sein des états- majors des formations politiques ayant échoué à s'approprier l'adhésion des électeurs. Dans ce climat nouveau, c'est en vain que les recalés par le verdict des urnes tentent, une fois de plus, de susciter le doute sur le succès des élections législatives, par des arguments infondés. Ceux-ci oublient-ils que c'est en fait à la paix, la stabilité et à la réconciliation nationale que le peuple s'est exprimé le 10 mai dernier. En effet, cette propagande destinée à faire croire à la déviation des voix, a pour dessein de verser dangereusement dans le fossé de la calomnie et de la diffamation, surtout lorsque l'on entend un chef de parti, nouvellement arrivé sur la scène, pointé un doigt accusateur sur l'Armée Nationale Populaire (ANP). Cette grappe de partis politiques totalement habituée à la surenchère, n'a malheureusement aucune influence à faire sur le cours des choses tant c'est le peuple qui a tranché et non l'ANP, ni le président Abdelaziz Bouteflika, ni l'Administration algérienne. L'algérien qui a contribué par son acte citoyen à la réussite de ces élections, se garde bien de suivre ces politiques " pleurnichards " qui ne font que rabaisser au point zéro leur crédibilité. Ce verdict des urnes est très mal vécu par une partie de la classe politique. Celle-ci pour couvrir son incapacité et sa faiblesse sur le terrain, ne tient pas à affronter directement les choses, préférant trouver des boucs émissaires fictifs qu'on accuse de fraude électorale. Ces politiques nauséabonds surtout lorsqu'il s'agit de la souveraineté populaire, oublient-ils que les Algériens ont par l'acte civique incarné le vrai rapport de force national qu'ils désirent être au podium. A la faveur de ce scrutine, les Algériens ont été en prise directe avec les réalités d'une nouvelle conjoncture caractérisée par le fait démocratique et l'avènement de nouvelles et précieuses réformes institutionnelles allant dans la même direction. Cette démarche à laquelle adhère amplement le peuple par son influence, par le prestige des lois, le respect et l'admiration qu'elle inspire, est une source d'inspiration profonde. Les composants sains d'une génération nouvelle, jeunes, intègre, soucieux de tout mettre en œuvre pour assure l'avenir, ont incontestablement tenu la vedette de ces élections législatives. Ils étaient partout, ces Algériennes et ces Algériens, dynamiques, conscients pour faire la chaîne devant les bureaux de vote. C'est pourquoi ce scrutin restera comme un tournant décisif dans l'histoire de l'Algérie. Le peuple en contribuant au succès de ce vote a prouvé qu'il est plus unifié que jamais, sa mobilisation à l'appel du président Abdelaziz Bouteflika, plus permanente et massive que jamais, sa souveraineté plus indépendante que jamais. Tous ces facteurs sont autant d'atouts qui contribuent à assumer collectivement cette nouvelle démarche démocratique. Elle sera décisive pour le futur du pays, puisqu'elle devra décider de la nouvelle loi fondamentale du pays. Il s'agit d'en finir avec certaines pratiques et de préciser les grands axes dans tous les domaines. La ligne de conduite qui se dessine vise à cerner la réalité, dresser l'inventaire des problèmes qui se posent à la société, des besoins immédiats et à venir. Il s'agit pour la nouvelle majorité parlementaire de rechercher les solutions qui répondent à la fois aux nécessités du développement économique et aux aspirations populaires, d'unité et de justice sociale. L'originalité de ces élections législatives, qui constituent un exemple de démocratie et de participation populaire, réside dans le fait qu'aucune contrainte ou pression n'ont été exercées ni sur les électeurs ni sur les partis politiques au départ et que le libre choix des Algériens reflète ainsi le point de vue de la majorité.