Les infrastructures sanitaires lourdes de la wilaya d'Oum El-Bouaghi sont confrontées à un déficit notable en encadrement médical spécialisé, notamment en gynécologie obstétrique, a-t-on indiqué hier, à la direction de la santé. Plusieurs mesures ont été prises par le wali pour faire face à cette situation dont l'amélioration de la coordination entre les établissements sanitaires et l'encouragement du recours au conventionnement des praticiens spécialisés, ont indiqué les responsables du secteur. En 2011, le secteur a bénéficié du recrutement de 50 spécialistes dont six en gynécologie où le manque demeure encore important, précise la même source qui fait état durant la même année du recrutement de 44 généralistes, 55 paramédicaux et six dentistes. Des instructions ont été aussi données pour améliorer les conditions d'accueil des patients au niveau des ces établissements, est-il noté. Le secteur s'attend pour 2012 à la réception d'un nouveau pavillon des urgences médicochirurgicales à l'ancien hôpital du chef-lieu de wilaya, un hôpital 120 lits à Ain Fakroun, un autre de 240 lits à Aïn M'lila, une polyclinique à Aïn Kercha et quatre centres sanitaires à Aïn Fakroun, Oum El- Bouaghi, Bir Chouhada et Aïn Beida. Deux services des urgences médicales seront également livrés à Aïn Fakroun et Meskiana en plus d'une annexe à l'institut Pasteur et d'une école paramédicale. Les responsables du secteur, ont noté que ces nouvelles structures permettront à court et moyen termes, d'atténuer la pression sur les hôpitaux des grandes villes et améliorer les prestations sanitaires fournies aux populations locales.