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Commerçants des marchés de gros de fruits et légumes- ministère du Commerce: C'est le bras de fer !
Publié dans Le Maghreb le 12 - 07 - 2012

Il existe en Algérie 1.597 marchés dont 43 dédiés au commerce de gros de fruits et légumes, 654 de détail et 623 sont des marchés hebdomadaires, mais mal répartis à travers le territoire national surtout pour les marchés de gros, a encore indiqué le même responsable. De plus ce qui est plus intriguant par rapport à ces spécialistes du gros c'est le commerce informel qui nuit à leur évolution. Et c'est dans ce contexte que la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes a organisé un mouvement de protestation devant le siège du ministère du Commerce à Alger pour réclamer l'organisation des marchés de gros et la lutte contre le commerce informel. Le SG du ministère du Commerce a estimé que le nouveau décret exécutif fixant les conditions et les modalités d'implantation et d'organisation des espaces commerciaux et d'exercice de certaines activités commerciales, paru au Journal officiel le 14 mai 2012, était à même de réglementer les pratiques commerciales. Ce bras de fer entre la Fédération et le ministère fait suite à plusieurs revendications dont ce que déplore le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes, qui relève de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), l'absence de coordination entre le ministère du Commerce et la Fédération. Le ministère promulgue des lois sans consulter notre Fédération au préalable, a-t-il dit. Pour le président de la fédération, M. Mustapha Achour, ce mouvement de protestation visait à "sensibiliser les pouvoirs publics à la nécessité d'ouvrir un dialogue avec la Fédération et d'organiser les marchés de gros par l'entreprise nationale de gestion des marchés de gros (Magro), créée récemment". Ainsi, les représentants de la Fédération ont revendiqué le respect du cahier des charges régissant la relation entre les gestionnaires des marchés et les commerçants, prévu dans le nouveau décret exécutif fixant les conditions et les modalités d'implantation et d'organisation des espaces commerciaux et d'exercice de certaines activités commerciales, entré en vigueur en mai 2012. Les protestataires ont en outre dénoncé les marchés informels et les commerçants activant sans registre de commerce. La création de marchés de gros dans les wilayas qui n'en comptent pas, l'organisation des marchés existants, la sécurité et l'hygiène sont d'autres revendications de la fédération. D'autre part, la Fédération tiendra un conseil national pour réfléchir aux démarches à entreprendre à l'avenir, a fait savoir M. Achour, évoquant l'éventuel recours au ministère de l'Intérieur. De son côté, le secrétaire général du ministère du Commerce, M. Aïssa Zelmati, a assuré que les portes du dialogue n'étaient pas fermées, puisque, a-t-il dit, les représentants des protestataires ont été reçus sans rendez-vous et toutes les explications nécessaires leur ont été fournies. Reconnaissant une certaine anarchie dans la gestion des marchés de gros en Algérie, le responsable a précisé que la gestion de certains marchés à l'instar de ceux de Bougara et de Boufarik (Blida) relevait de la compétence des collectivités locales. L'entreprise Magro a été mise en place pour gérer les marchés de gros relevant du ministère du Commerce et non les marchés de gros existants actuellement.
Le cadre juridique existe bien
Il est important de signaler que les conditions et modalités d'implantation, d'organisation et de fonctionnement des espaces commerciaux, ainsi que l'exercice de certaines activités commerciales, comme les marchés de gros et les hypermarchés sont désormais réglementés et définis par un décret exécutif, publié le 5 avril dernier au Journal officiel N15. Signé par le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, le texte définit comme espace commercial toute enceinte ou établissement bâti ou non, dans lequel s'opèrent des transactions commerciales au stade de gros ou de détail. Il s'agit des marchés de gros, couverts et de proximité de fruits et légumes, de produits de la mer, de produits agroalimentaires et industriels, de petites surfaces de type superettes, de grandes surfaces et de centres commerciaux. Pour ce qui est des conditions de gestion de ces espaces de commerce, le texte indique qu'elle peut être assurée par une personne morale ou physique de droit public ou privé qui veille aux conditions de travail, à la discipline générale, à l'hygiène et à la sécurité dans l'enceinte. Il est précisé en outre que toute activité commerciale à la périphérie du marché de gros et au niveau des travées est interdite et sanctionnée conformément à la législation en vigueur. S'agissant des grandes surfaces, qui sont tenues selon le décret de réaliser 60 % de leur chiffre d'affaires à la commercialisation des produits nationaux, elles doivent disposer d'une surface comprise entre 500 et 2500 mètres carrés. Faut-il aussi rappeler qu'au mois de mars dernier, le ministre du Commerce, M. Benbada, avait déclaré qu'en raison de l'insuffisance d'infrastructures commerciales adéquates, des marchés de fruits et légumes anarchiques se sont développés et installés au milieu d'habitations, sur des terrains vagues, et surtout dans des lieux incommodes et dangereux. "Un équilibre fragile du marché s'est créé puis installé sous cette forme et il s'est constitué comme principale voie d'approvisionnement des consommateurs et des ménages", a-t-il dit, relevant la nécessité de reconvertir les lieux informels par leur intégration dans des lieux salubres, dignes et offrant toutes les conditions d'hygiène et de sécurité. Sur le plan réglementaire, M. Benbada a relevé l'insuffisance des textes régissant le secteur, et a souligné qu'un projet de décret portant modification de certaines dispositions du décret exécutif n°09-182 du 12 mai 2009 fixant les conditions et les modalités d'implantation et d'aménagement des espaces commerciaux et d'exercice de certaines activités commerciales, vient d'être lancé. Et c'est ainsi que le décret exécutif du 5 avril dernier au Journal officiel N15 a été concrétisé. Et puis le ministre n'a-t-il pas lui-même indiqué en ce mois de mars 2012 que des mesures ont été prises par les pouvoirs publics pour lutter contre le phénomène de l'économie informelle en Algérie. Le ministre, qui s'exprimait à l'occasion d'un colloque international sur l'économie informelle, a précisé que les mesures prises s'articulaient autour de la dynamisation de l'outil national de production, la stimulation des investissements productifs et la promotion de l'emploi afin de lutter contre les différentes formes de fraudes et d'atteinte à l'économie nationale. Pour le secteur du commerce, le passage de l'Algérie de l'économie dirigée à une économie de marché a été accompagné par l'émergence de pratiques frauduleuses et anticoncurrentielles "à l'origine de la prolifération d'une économie parallèle ou informelle". Pour illustrer l'ampleur de ce phénomène, M. Benbada a fait savoir que les services de contrôle du ministère ont découvert des transactions commerciales sans factures pour un montant global de 155,7 mds durant les trois dernières années et après un long travail d'investigation. "L'ampleur prise par l'informel ces dernières années reste l'un des principaux obstacles à la stabilité et à la transparence nécessaire à une relance économique soutenue et au développement de l'investissement productif", a-t-il encore ajouté. Enfin, l'assainissement des activités commerciales informelles a été, en outre, pris en charge par l'instruction interministérielle (Commerce-Intérieur) du 09 mars 2011 et adressée aux walis.


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