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Financé par la FAO à hauteur de 6 millions d'euros: Projet de surveillance des forêts dans dix pays d'Afrique centrale
Publié dans Le Maghreb le 28 - 07 - 2012

Une nouvelle initiative régionale aidera dix pays d'Afrique centrale à mettre en place des systèmes pointus de monitorage des forêts nationales, a annoncé la FAO dans communiqué rendu public avant-hier. Ces dix pays, qui font partie du Bassin du Congo, sont le Burundi, le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad. Ce vaste projet forestier sera géré conjointement par la Commission des forêts d'Afrique centrale (COMIFAC) et la FAO, en collaboration étroite avec l'Institut national brésilien de recherche spatiale (INPE). Le Fonds pour les Forêts du Bassin du Congo (FFBC), lancé par les gouvernements de Norvège et du Royaume-Uni, finance cette initiative par le biais de la Banque africaine de développement (BAD), à hauteur de 6,1 millions d'euros. Les forêts du Bassin du Congo couvrent environ 200 millions d'hectares et sont, après la forêt amazonienne, l'une des plus grandes forêts pluviales primaires. Elles assurent les moyens d'existence de quelque 60 millions de personnes. Selon les données de la COMIFAC, le taux de déforestation annuel brut du bassin du Congo était de 0,13 pour cent entre 1990 et 2000, mais il a doublé au cours de la période 2000-2005. Bien que ce taux de déforestation soit relativement faible, les principales menaces pesant sur ces forêts comprennent le changement dans l'utilisation des terres, l'exploitation forestière non durable et l'exploitation minière. L'impact des menaces directes, les taux de changement du couvert forestier et les émissions résultant du déboisement et des activités de dégradation des forêts restent mal compris. Cela est dû en partie au manque d'informations actualisées et précises sur la situation courante des forêts de cette région.
Améliorer l'estimation du couvert forestier
par ailleurs, l'organisation onusienne fournira aux pays son assistance technique en matière de technologies de télédétection afin d'évaluer le couvert forestier et les changements qu'il peut subir. Elle les aidera aussi en matière d'évaluation du volume de carbone stocké dans les forêts de la région. Le projet vise à aider les pays à préparer des propositions de financement pour la mise en place de systèmes de monitorage fiables et durables dans chaque pays et ce, dans le cadre de l'initiative REDD+ (Réduction des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts dans les pays en développement). Le projet contribuera aussi au renforcement de la coopération régionale et au partage de l'expérience. REDD est un mécanisme qui confère une valeur financière au carbone stocké dans les forêts tout en offrant aux pays en développement des incitations pour réduire leurs émissions dues aux terres boisées et investir dans des démarches à faible émission de carbone en vue d'un développement durable.


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