Des entretiens constructifs sur la Syrie ont eu lieu dans la soirée d'avant-hier, à Genève entre Lakhdar Brahimi, envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe sur la Syrie, des représentants de la Russie et des Etats-Unis, selon un communiqué publié par l'ONU. La Russie était représentée par le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov et les Etats-Unis par le secrétaire d'Etat adjoint William Burns. Cette rencontre faisait suite à la réunion tripartite le 6 décembre dernier à Dublin entre la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et M. Brahimi. La réunion a été constructive et s'est déroulée dans un esprit de coopération, indique le communiqué de l'ONU. Les participants ont cherché à faire avancer le processus de paix et à mobiliser davantage d'action internationale en faveur d'une solution politique à la crise syrienne. Enfin, les trois parties ont réaffirmé que la situation en Syrie était mauvaise et ne cessait d'empirer. Selon elles, un processus politique pour mettre fin à la crise en Syrie est nécessaire et toujours possible. Selon un porte-parole de l'ONU, la réunion de avant-hier, a eu lieu dans la plus grande discrétion et à huis clos. Une nouvelle réunion est prévue, mais ni le lieu ni la date n'ont été communiqués. A Doha, le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, a espéré , avant-hier, un rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie sur la Syrie pour faciliter un règlement à l'Onu de la crise dans ce pays M. Arabi s'est exprimé en marge d'une réunion à Doha du comité ministériel arabe sur la Syrie. Il a indiqué que l'objectif des entretiens américano-russes était de préparer une résolution (à soumettre) au Conseil de sécurité en vue d'un règlement de la crise syrienne. Une telle résolution sera un message clair au régime (de Damas) que sa protection est tombée, a-t-il espéré. La Russie est, avec la Chine, l'un des derniers soutiens du président syrien Bachar al-Assad, et bloque systématiquement les projets de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant son régime. Ce comité ministériel sur la Syrie, présidé par le Qatar, regroupe l'Arabie saoudite, le sultanat d'Oman, l'Egypte, le Soudan, l'Algérie, l'Irak et le Koweït. Les islamistes prennent toute la base de Cheikh Souleimane Des Djihadistes, membres en particulier du Front Al-Nosra, ont pris,hier, le contrôle de toute la base militaire de Cheikh Souleimane, dans le nord de la Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Des brigades d'Al-Nosra ou liées à Al-Nosra se sont emparées du quartier général de la base militaire Cheikh Souleimane, après des semaines de violents combats pour son contrôle, a précisé Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH. C'est un gain significatif pour l'opposition armée. Il prouve que l'armée enregistre de lourdes pertes militaires, a-t-il ajouté, soulignant toutefois qu'il restait des unités de l'armée dans les villages alentour. Dans une vidéo diffusée sur internet par des militants, un rebelle lit un communiqué de libération de Cheikh Souleimane. Il se revendique du bataillon Ahrar Darret Ezza (Les Hommes libres de Darret Ezza) de l'Armée syrienne libre (ASL), une des rares brigades rebelles qui a pu participer à l'assaut, la plupart des autres ayant été prises de court par les islamistes, selon une source rebelle.La caserne du bataillon 111 de l'armée, située à 12 km au nord-ouest d'Alep, s'étend sur plusieurs kilomètres carrés de collines caillouteuses. Il s'agissait de la dernière garnison gouvernementale d'importance dans cette région, où les rebelles tiennent désormais une large zone géographique. L'Allemagne expulse 4 collaborateurs de l'ambassade syrienne Sur lo volet diplomatique,le ministère allemand des Affaires étrangères a annoncé , hier, l'expulsion de quatre collaborateurs de l'ambassade syrienne à Berlin. En décidant de l'expulsion des quatre collaborateurs de l'ambassade syrienne à Berlin, nous donnons un signal clair de notre volonté de réduire à l'absolu minimum nos relations avec le régime d'Assad, a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, cité dans un communiqué