"Une région sans infrastructures hôtelières ni agences de tourisme ne peut être qualifiée de destination touristique, quels qu'en soient les atouts", a souligné, lundi dernier, à Souk Ahras, le secrétaire d'Etat auprès du ministre du Tourisme et de l'Artisanat, chargé du tourisme, M. Mohamed Amine Hadj-Saïd. Présidant à la salle Miloud Tahri une rencontre avec les opérateurs locaux du secteur du tourisme, M. Hadj-Saïd a estimé que l'olivier de Saint-Augustin et les ruines de Khemissa et de Madaure représentent pourtant une matière brute qui exige la concrétisation d'une série d'infrastructures à l'exemple d'hôtels et de restaurants de qualité. Inscrivant sa visite dans le cadre d'une démarche de concertation franche et constructive avec les opérateurs activant dans le tourisme dans cette wilaya, il a noté que cette région, riche de ses sites et de ses paysages montagneux et forestiers, doit inciter les opérateurs à faire preuve de professionnalisme pour développer le secteur et renforcer l'attractivité de cette wilaya. Le secrétaire d'Etat a rappelé que la stratégie publique retenue pour le secteur touristique s'articule autour de plusieurs axes dont la promotion, la formation, l'investissement, le financement, les voies de communication et le transport. Relevant le déficit de la wilaya en matière d'infrastructures d'hébergement, à l'exemple des grands hôtels et des complexes touristiques, le secrétaire d'Etat a estimé qu'il n'était pas aisé, dans de telles conditions, de faire la promotion du produit touristique de Souk Ahras. Il a également noté que dans ces conditions, les agences touristiques étaient tenues de proposer un produit touristique basé sur la formule d'hébergement chez l'habitant, en particulier lorsqu'il s'agit de riverains des sites à visiter. M. Hadj-Saïd a inspecté les zones d'expansion touristique (ZET) de la commune de M'daourouch et de Mechrouha ainsi que les sites archéologiques de Maraude et Khémissa.