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Zone euro: Le principal taux directeur de la BCE inchangé à 0,75%
Publié dans Le Maghreb le 12 - 01 - 2013

Malgré la récession et un niveau de chômage jamais atteint dans la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) a laissé, avant-hier, son principal taux directeur inchangé à 0,75%, soit son plus bas niveau historique, auquel il est fixé depuis juillet 2012. Ce choix n'a pas surpris les observateurs, qui s'attendaient à un maintien du statu quo, même si certains estimaient que la récession économique actuelle réclamait un nouvel assouplissement de la politique monétaire de l'institution de Francfort (ouest). Mais la BCE n'a visiblement pas jugé le moment opportun pour baisser ses taux, alors que dans le même temps, les derniers indicateurs publiés montrent une certaine stabilisation économique, et que les taux d'emprunt des pays en difficulté de la région continuent leur détente depuis l'annonce de son nouveau programme OMT de rachat d'obligations souveraines. Avant-hier, l'Espagne et l'Italie ont toutes deux réussi le test de leurs premiers emprunts de l'année, marqués par des taux en baisse. Madrid a même réussi à lever davantage que le montant maximum visé de 5 milliards d'euros, avec 5,816 milliards d'euros empruntés à moyen et long termes tandis que sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise, son taux d'emprunt à 10 ans est passé sous les 5% pour la première fois depuis dix mois. Autant d'éléments qui n'ont pas incité la BCE à intervenir, elle qui juge sa politique monétaire déjà très accommodante et constate que sa dernière baisse de taux en juillet n'a pas eu d'effet notable sur le crédit et la croissance. Au contraire, les prêts au secteur privé ont reculé en novembre, pour le septième mois d'affilée. L'institution monétaire veut aussi sans doute garder des munitions pour le cas où la conjoncture se dégraderait brusquement, estime par ailleurs Carsten Brzeski, économiste de la banque ING. L'institution a livré des prévisions pessimistes en décembre: elle s'attend à un recul du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro de 0,3% en 2013, contre une hausse de 0,5% pronostiquée en septembre. Si la reprise escomptée à partir de la fin du premier semestre ne se profile pas, elle pourrait être amenée à entreprendre de nouvelles actions. Alors que plusieurs responsables européens, dont le président français François Hollande et le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, considèrent que le pire de la crise est passé, la BCE préfère d'ailleurs se montrer prudente. Certes, l'état de la zone euro est "plus stable" qu'il y a un an, mais "l'élimination des problèmes structurels et de compétitivité durera encore des années", a averti la semaine dernière Jörg Asmussen, membre de son directoire. "La question clé est de savoir si le président Draghi va signaler une quelconque action future (...). Nous n'avons pas particulièrement d'espoir", a déclaré Jonathan Loynes de Capital Economics, après la décision sur les taux. Selon lui, bien que certains membres du directoire la BCE se soient prononcé en décembre pour une baisse des taux, comme l'avait alors indiqué M. Draghi, la majorité d'entre eux rechignent à amener le taux de dépôt au jour le jour des banques auprès de la BCE en terrain négatif (il est actuellement de 0%), comme le nécessiterait sans doute une baisse du principal taux directeur d'un nouveau quart de point. Cette solution a été jugée possible par des membres du directoire de la BCE mais techniquement difficile. Par ailleurs, le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, a annoncé à Bruxelles "qu'une représentante française" serait nommée au futur conseil de supervision bancaire de la Banque centrale européenne (BCE).
La banque centrale dévoile le nouveau billet de 5 euros
La Banque centrale européenne (BCE) a dévoilé le nouveau billet de 5 euros qui sera mis en circulation à partir du 2 mai dans toute la zone euro, première coupure d'une nouvelle série de billets baptisée "Europe". L'innovation majeure est l'apparition sur les billets d'un visage, celui d'Europe, une princesse de la mythologie grecque séduite et enlevée par le dieu Zeus métamorphosé en taureau, qui a par la suite donné son nom au continent. Le portrait choisi provient d'un vase antique en céramique datant du 4ème siècle avant notre ère et faisant partie de la collection du musée du Louvre à Paris.
"Le choix d'Europe s'est assez rapidement imposé après des discussions préliminaires" car c'est une figure "consensuelle et transnationale", a expliqué Jean-Michel Grimal, responsable de la division du développement fiduciaire au sein de la BCE. Le choix de personnalités européennes ayant réellement existé aurait pu à l'inverse heurter des "sensibilités nationales", selon lui. La série Europe "sera plus intelligente et plus sûre que la première série", a affirmé le président de la BCE Mario Draghi, lors de la cérémonie d'inauguration du nouveau billet au musée archéologique de Francfort (ouest), qui lui consacre jusqu'au 10 mars une petite exposition, avec le vase du musée du Louvre. L'ajout du portrait permet en effet d'inclure de nouveaux signes de sécurité, destinés à rendre la contrefaçon des billets plus ardue: l'hologramme portrait, perceptible en inclinant le billet, et le filigrane portrait, visible par transparence. Un nombre couleur émeraude, avec effet lumineux et changement de teinte, complète les deux autres nouveaux signes de sécurité.
"L'euro est devenu au fil des ans le symbole le plus visible de l'intégration européenne" et par conséquent les billets se doivent de "continuer à refléter l'unité et la diversité de notre continent", a poursuivi M. Draghi. Ainsi apparaissent également sur les nouveaux billets le cyrillique, troisième alphabet officiel de l'Union européenne avec le latin et le grec depuis l'arrivée de la Bulgarie dans l'Union en 2007, et Chypre et Malte sur la carte du continent sur les billets. Les deux pays sont entrés en 2004 dans l'Union et ont rejoint la zone euro au 1er janvier 2008. Pour le reste, le nouveau billet de 5 euros ressemble fort à l'ancien, conservant son format, sa couleur grise et le graphisme des époques et styles architecturaux de la première série. La BCE a prévu de lancer progressivement dans les années à venir les autres coupures de 10, 20, 50, 100, 200 et 500 euros. Le nouveau billet de 10 euros est prévu courant 2014. Les nouveaux billets coexisteront d'abord avec les coupures actuelles, émises à partir de janvier 2002. Les anciens billets seront peu à peu retirés de la circulation avant de cesser d'avoir cours légal à une date qui sera annoncée longtemps à l'avance. Mais ils conserveront leur valeur sans limite de temps: ils seront donc échangeables à tout moment auprès des banques centrales nationales de la zone euro. Contrairement aux billets dont l'émission relève de la compétence de la BCE, les pièces en euros, qui continuent d'être émises par les autorités nationales, ne seront pas modifiées.


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