Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, a promis cette semaine à son homologue canadien John Baird, une décision prochaine pour la construction entre leurs pays d'un oléoduc évalué à sept milliards de dollars, un projet controversé pour des raisons environnementales. Je peux vous garantir un processus juste, transparent et responsable. Nous espérons pouvoir être en position de faire une annonce à court terme, a déclaré M. Kerry. après sa première rencontre bilatérale en tant que ministre des Affaires étrangères et qu'il a réservée à M. Baird. L'oléoduc Keystone XL est une immense priorité pour notre gouvernement et l'économie canadienne, a insisté le chef de la diplomatie canadienne, qui s'est exprimé devant la presse internationale tour à tour en anglais et en français. Les deux hommes ont eu une bonne discussion et de bons échanges sur la politique énergétique, a assuré M. Baird. Ce fameux projet d'oléoduc Keystone XL, courant du Canada au Texas (sud des Etats-Unis) et estimé à sept milliards de dollars, doit pour voir le jour être approuvé par le gouvernement américain. Washington attend une étude d'impact sur l'environnement. Le département d'Etat avait déjà dit qu'une décision ne serait pas prise avant le 31 mars. Le président Barack Obama, avait déjà refusé début 2012 d'accorder son feu vert. L'Etat américain du Nebraska (centre), que l'oléoduc doit traverser, avait approuvé fin janvier un nouveau tracé pour Keystone XL plus respectueux de l'environnement. La société TransCanada, qui veut bâtir cette infrastructure pétrolière, a déjà commencé en août à construire une portion de près de 800 kilomètres entre l'Oklahoma et la côte du Texas, qui ne nécessitait pas d'autorisation des autorités fédérales américaines. Keystone XL doit acheminer 830 000 barils de brut par jour jusqu'aux raffineries du golfe du Mexique. Le projet devrait créer 20 000 emplois aux Etats-Unis et injecter 20 milliards de dollars dans l'économie américaine, selon TransCanada.