Les récentes déclarations du coordinateur actuel de la gestion organique et politique du FLN, M. Abderrahmane Belayaât en rapport avec la situation que traverse le parti ont montré qu'il est agacé, exaspéré, voire révolté contre l'ardeur polémique de certaines personnes qui cherchent à maintenir le statu quo ou cet ecclésiastique machiavélien que d'aucuns décrivent comme une position qui se traduit par une intention à ne point interrompre les divergences à l'intérieur des rangs de l'ex-parti unique. A ce sujet, M. Belayaât, aguerri par l'expérience politique au sein du parti, s'intéresse au dialogue pour pallier les conséquences. Que sera le FLN à la veille de la révision de la Constitution ? C'est d'abord l'affaire des membres du CC, qui doivent décider ? M. Belayaât en toute discrétion est en train de procéder à une véritable " restauration " qui provoquerait le déclic politico-organique après cette tempête restauration qui, bien entendu, ne saurait nullement satisfaire les redresseurs mais qui provoquerait une majorité permettant à M. Belayaât de mener à bien cette restauration et surtout réunir des conditions saines permettant au parti de contribuer à la réussite de la révision de la constitution. Le choix et l'heure des circonstances des réactions de M. Belayaât semble coïncider avec l'inquiétude des authentiques militants, toujours attachés et soutenant le programme et les réformes politiques du président Abdelaziz Boutefliks et de fait, la remise à l'ordre dans les rangs du parti, trouvera de beaux accents singulièrement au regard des humeurs vindicatives de certains qui s'emploient à critiquer sans raison les réformes présidentielles et aujourd'hui, la phase de révision de la loi fondamentale du pays. Avec plus au mois d'astuce démagogique, il est vrai. Alors, qu'en est-il ? De cela est du reste ? Belayaât procontre tous ceux qui se mettent sur le chemin de la réunification des rangs au sein du comité central. Quatorze années en étant le soutien premier du programme présidentiel et que d'aucuns veulent " dévaluer " pour des raisons inavouées. Mais c'est pour entendre M. Belayaât en coulisse ou en publicqui a précisé avec " férocité " que tous ceux qui se flattent un peu tard d'en avoir été partisans du programme présidentiel étaient bien " silencieux " sur nombre de questions d'intérêt national. Cela explique que le FLN, sur l'espoir, est décidé à maintenir son soutien au président Abdelaziz Bouteflika quant au parachèvement de l'Etat de droit. D'ailleurs, Belayaât concernant le profil du nouveau SG du parti, a dans une de ses déclarations affirmé que le parti n'a pas besoin d'un SG qui n'émargerait pas dans le programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, au " sens profond du mot ". En effet, seuls des incultes politiquement ou des malveillants oublient qu'il existe une tradition irréversible qui lie le FLN et le président Abdelaziz Bouteflika, en partage avec l'autre parti, le RND. Donc, le passage à l'acte, comme le souligne Belayaât, n'est pas nouveau. On peut s'apercevoir que la logique politique entretenue par le duo FLN-RND, c'est précisément l'incitation au profit d'un Etat de droit solide. Maintenant que le FLN et le RND se trouvent dans la même situation de crise interne, il s'agit de savoir si leurs protagonistes respectifs veulent réellement donner l'occasion d'une " restauration " profitable non seulement aux deux formations politiques mais surtout à la nation entière tant les deux partis représentent une force politique non négligeable dans la vie nationale du pays ? Attendons pour voir !