Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Vers l'amélioration du rendement des différents dispositifs publics de solidarité nationale Le président de la République consacre une séance de travail au secteur
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a consacré, dans le cadre des auditions des membres du gouvernement, une séance de travail au secteur de la solidarité nationale. Une réunion au cours de laquelle il a été réaffirmé que le choix stratégique du développement économique et social a fait de la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale l'axe prioritaire desdtiné à préserver la dignité des citoyens dans un contexte de croissance et de création de richesses. Ainsi, le secteur chargé de la solidarité nationale a engagé des programmes à caractère transversal qui soutiennent les autres politiques sectorielles, verticales contribuant à la création d'une plus-value humaine et intégrative. La politique de promotion de l'emploi lancée, en ce sens, tire son essence d'un réseau d'actions multiformes adaptées aux besoins des demandeurs d'emploi, à leurs milieux et à leurs profils. Elle permet de relever, entre autres, l'existence d'une agence spécialisée dans le développement social autour de laquelle gravitent des dispositifs particuliers destinés aux universitaires et techniciens supérieurs, aux tâcherons, aux saisonniers employés au niveau des communes et à tous ceux dont l'intervention s'inscrit dans le cadre de l'intérêt général et de l'utilité publique, la mise en place de l'Observatoire national pour l'emploi et la lutte contre la pauvreté ainsi que la réalisation de différents programmes de soutien à la relance et à la croissance économiques. Il a été fait état, par ailleurs, que la promotion des activités génératrices de revenus engagée par le secteur a permis la création de 489.810 emplois en 2006, le micro-crédit a permis la création de 38.325 postes d'emploi en deux années, cependant que le taux de chômage enregistre une baisse tendancielle et se situe à hauteur de 12,3% en 2006.Au titre des mesures prises en matière de développement et d'encadrement de l'emploi, figure la création de l'Observatoire national pour l'emploi et la lutte contre la pauvreté, la création de l'Agence nationale de gestion du micro-crédit, la mise en place du Fonds de garantie des risques découlant des micro-crédits, la création de la direction de l'emploi de wilaya. En ce qui concerne les segments de population nécessitant l'intervention des pouvoirs publics pour des raisons liées à leur situation de précarité morale, physique, économique ou sociale, et à l'effet d'en garantir l'intégration, l'Etat a mobilisé différentes catégories d'aide. Il s'agit d'aides sociales aux catégories défavorisées : les bénéficiaires des programmes d'allocation forfaitaire de solidarité (AFS) et d'indemnité d'activité d'intérêt général (IAIG) s'élèvent à 823.460 personnes en 2006 avec un taux de féminisation de 50,48%. L'aide aux personnes handicapées et à l'enfance assistée : un montant de 5,4 milliards de DA couvre 159.866 personnes handicapées à 100%. A ce titre, 50 classes intégrées accueillent des enfants handicapés, d'autres sont mis en apprentissage (730 handicapés) et en formation (1538). Parallèlement, des actions ont été développées au profit des personnes démunies non assurées sociales dans le cadre de la contractualisation, où 125.559 personnes recensées au 30 juin 2007 bénéficient d'une carte d'accès aux soins, de même que des cellules médico-psyco-sociales ont été installées au niveau de l'ensemble des wilayas. L'enfance en difficulté sociale fait également l'objet de différents programmes d'aides et de secours. Pour sa part, le réseau infrastructurel du secteur a connu une expansion en termes de réalisation de structures sociales qui s'est traduite par 19 établissements spécialisés en voie de création et la réception de 18 autres avant la fin de l'année 2007.En 2009, le nombre total des établissements spécialisés atteindra 568 structures dont 119 gérés par le mouvement associatif sur la base d'une aide financière de l'Etat, qui a, par ailleurs, consacré 1,5 milliard de DA aux établissements privés de bienfaisance au titre de leur fonctionnement. Les 258 établissements actuellement fonctionnels totalisent une capacité d'accueil de 27.500 places. Au sujet des actions de solidarité en direction des victimes de la tragédie nationale, il sera noté le versement de 15.681.600.000 DA, au titre des indemnisations. Les victimes du terrorisme et de la tragédie nationale ont également bénéficié d'autres formes d'aides complémentaires. Au titre des actions d'aide humanitaire nationales et internationales, le secteur s'est chargé de la mise à disposition des contributions décidées par le président Bouteflika au profit de pays étrangers frappés par des catastrophes naturelles. Il en est de même des aides mobilisées à la suite des sinistres enregistrés dans notre pays. Par ailleurs, un programme de lutte contre la pauvreté est engagé sur la base d'un appui direct aux autorités locales pour répondre aux besoins urgents des populations en difficulté, d'un financement de projets de développement local intégré visant à amorcer et/ou à renforcer une dynamique de développement durable dans les localités en situation de précarité, du développement de l'action sociale de proximité. Au regard de l'évaluation des différentes actions accomplies dans ce secteur, le chef de l'Etat a souligné que la politique de solidarité nationale mise en oeuvre doit permettre de déboucher sur des perspectives réelles et concrètes d'amélioration des conditions de vie des personnes en situation de détresse sociale, d'exclusion, de précarité et d'assurer une prise en charge des effets sociaux pervers qui accompagnent les mutations au sein de la société ou qui résultent de situations particulières. Il a instruit les responsables concernés de veiller à ce que les disponibilités financières de l'Etat soient utilisées à bon escient en veillant à organiser la pertinence des transferts sociaux autour des principes d'équité et de justice sociale, donnant des directives pour engager les études en vue d'une connaissance actuelle et à venir plus approfondie des phénomènes du handicap dans ses différentes manifestations et des fléaux sociaux. Enfin, le chef de l'Etat a requis d'améliorer le rendement des différents dispositifs publics de solidarité nationale, de promouvoir les ressources qu'offre l'intersectorialité comme dynamique de développement des différentes formes d'expression de la solidarité nationale sans omettre d'associer activement le mouvement associatif caritatif et humanitaire et les citoyens de manière générale au processus de cohésion et d'épanouissement social.